Top 5 : les Grands Prix de Belgique les plus dominés de l'histoire

Le Grand Prix de Belgique 2023 de F1 se profile à l'horizon, une course que Max Verstappen devrait à nouveau dominer. Mais avons-nous déjà vu cela auparavant ? Jetons un coup d'œil aux Grands Prix de Belgique de F1 les plus dominés de tous les temps.

  • Möller  Yeelen Möller Yeelen
  • 26 juillet 2023
  • Divers

Cette saison, le duo Max Verstappen et Red Bull semble imbattable, avec à leur actif les 12 dernières courses remportées d'affilée ! Il s’agit tout simplement d’un nouveau record, reléguant les 11 victoires de McLaren en 1988 aux livres d'histoire. Il y a donc fort à parier que Verstappen sera de retour sur la plus haute marche du podium à Spa-Francorchamps ce week-end. Voilà donc l'occasion parfaite de revenir sur 5 Grands Prix de Belgique complètement dominés. Dans ce classement, nous nous sommes non seulement attardés sur l’écart entre le premier et le deuxième, mais aussi sur la manière dont le pilote ou l'équipe a remporté le grand prix.

2015 : Lewis Hamilton et Mercedes au sommet


La domination actuelle de Max Verstappen et Red Bull évoque par certains aspects l'âge d'or de Mercedes au début de l'ère hybride. À l'époque, c'était Lewis Hamilton qui, en règle générale, l'emportait, malgré la résistance farouche de son coéquipier Nico Rosberg qui parvint même à le surpasser en 2016. Un an plus tôt, le Britannique avait réussi à s'imposer à Spa, avec 2 secondes d’avance sur son coéquipier et avec une avance de 37,988 secondes sur le troisième, à savoir Romain Grosjean dont ce fut le dernier podium en F1.

1994 : Schumacher termine premier, Hill gagne la course

On aurait pu imaginer que l'ère Schumacher chez Ferrari aurait produit son lot de dominations en courses, mais à Spa, l'équipe rouge n'a pas réussi à marquer de son empreinte le circuit de la même façon que les autres courses de la période 2000- 2004. Revenons donc à 1994, l'année où nous avons perdu Ayrton Senna et Roland Ratzenberger à Imola. C'est alors que Schumacher (pilote Benetton à l’époque) apparaît comme le prochain grand champion, terminant avec 13 secondes d'avance sur Damon Hill (Williams). Cependant, après la course, le fond plat de la voiture de Schumacher est jugé trop usé, indiquant une garde au sol trop basse. Le pilote allemand est alors disqualifié. Hill s'impose donc avec une avance considérable de 51 secondes sur Mika Häkkinen (McLaren) et 1,10 minute sur un certain Jos Verstappen (Benetton), qui monte ainsi sur son deuxième et dernier podium.

1988 : La suprématie absolue de McLaren

Bien que cette saison puisse sans doute être considérée comme la plus dominée de toute l'histoire de la F1, la saison 1988 était, avant cette année 2023, le parfait exemple d’une année dominée. L'équipe McLaren-Honda a réussi à remporter 15 des 16 courses, avec Ayrton Senna comme futur champion. À Spa, McLaren, et plus précisément Senna, ont continué de régner, avec une avance de plus de 30 secondes sur son coéquipier Prost à l'arrivée, tandis qu'Ivan Capelli (March) finissait à plus d'1 minute et 15 secondes du vainqueur.

1987 : Une panne d'essence pour le troisième !

En 1987, McLaren avait déjà remporté le Grand Prix de Belgique, même si Nelson Piquet et Williams ont fini par prendre l'avantage au championnat. Cependant, cette course est marquée par une arrivée insolite, car bien qu'Alain Prost (McLaren) ait fini avec une avance confortable de 24,764 secondes sur son coéquipier Stefan Johansson, la troisième place est revenue à Andrea de Cesaris (Brabham)... qui a dû pousser sa voiture jusqu'à la ligne d'arrivée avec un tour de retard pour cause de panne d'essence ! Au final, seuls 9 des 26 pilotes ont franchi la ligne d'arrivée, le dernier accusant un retard de 4 tours !

1961: Ferrari 1-2-3-4!


Dans les années 50 et 60, il n'était pas rare de franchir la ligne d'arrivée en première position avec plus d'une minute d'avance, mais en 1961, la victoire de Ferrari a été particulièrement remarquable. Phil Hill a réussi à remporter la course, tandis que la deuxième, la troisième et la quatrième place ont également été remportées par des pilotes de Ferrari. En effet, à cette époque, les équipes n'étaient pas limitées à deux voitures. La première voiture à ne pas être une Ferrari était la Cooper de John Surtees, à 1:26,8 minutes. Détail amusant : la quatrième place est occupée par le Belge Olivier Gendebien, au volant d'une Ferrari jaune. En effet, contrairement à ses coéquipiers dont les voitures étaient toutes rouges, il a eu l'honneur de défendre les couleurs nationales belges.

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Möller  Yeelen
À propos de l'auteur : Möller Yeelen Yeelen est un passionné de voitures depuis l'époque où les monoplaces rouges gagnaient encore la Formule 1, et depuis 2018, il en a fait son métier. S'il le pouvait, il remplirait un hangar d'une collection éclectique allant des jolies citadines aux supercars emblématiques, mais pour l'instant, il ne peut réaliser ce rêve que via Gran Turismo...

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