Lorsque le nouveau petit pot de yaourt passe entre les mains du sorcier au scorpion, elle perd son patronyme « Fiat », mais gagne celui, évocateur, d’Abarth. Un nom qui fleure bon les circuits et les préparations endiablées... D’autant plus lorsque le suffixe « essesse » vient s’y ajouter, ce qui a jadis donné, de petites puces sérieusement endiablées ! Et il faut croire que l’histoire se répète, car voilà qu’Abarth nous dégaine une nouvelle « essesse » de son chapeau !
Toute cette puissance, vraiment ?
Déjà, en version 100 chevaux, nous trouvions la petite 500 assez dynamique ! Que penser alors de la version Abarth qui, avec son turbo et ses 135 chevaux, est venue chatouiller des sportives nettement plus huppées qu’elle ? Que ce n’était sans doute pas suffisant... Car Abarth, avec cette variante « essesse » pousse le bouchon encore un peu plus loin ! Attention les yeux, ce sont quelque 160 chevaux qui sortent cette fois du petit 1.4 l ! Oui oui, vous avez bien lu, 160 cavalli dans une Fiat 500 ! Et ce n’est pas tout car, moteur suralimenté oblige, le couple n’est pas en reste et culmine à 206 Nm à 3.000 tr/min ! En fonction overboost, la valeur va même grimper jusqu’à 230 Nm...
En termes de performances, le résultat n’est évidemment pas triste : 211 km/h en pointe et le 0 à 100 km/h en 7,4 secondes ! La consommation moyenne est annoncée à 6,5 l/100 km et les émissions à 155 gr/km. A noter que ce moteur répond d’ores et déjà aux normes Euro5.
Quelques petits aménagements
On se doute bien qu’avec toute cette cavalerie, les ingénieurs ont du quelque peu repenser la définition des suspensions. Et de fait, l’assiette de la « essesse » est abaissée face à celle de l’Abarth classique. La boîte de vitesses comporte toujours 5 vitesses (seulement ?) et le filtre à air est spécifique. Le système de freinage ne fait pas dans la dentelle avec des plaquettes avant hautes performances et des disques de 284 et 240 mm à l’avant et à l’arrière. Quant aux jantes, cette 500 sérieusement vitaminée chausse du 205/40 en 17 pouces.