François Piette

5 MAR 2005

Mazda MX‑5: évolution du roadster symbole

En prélude du salon de Genève, Mazda avait diffusé un communiqué très peu informatif et une photo de la nouvelle MX-5 camouflée. L’idée était sans doute de couper l’herbe sous le pied des paparazzis et chasseurs de scoops (voir notre news). Depuis, le voile est levé sur la troisième génération du modèle lancé en 1989. Ce cabriolet japonais est un véritable symbole qui a relancé le segment des roadsters. Jinba Ittai Mazda nous apprend que la MX-5 incarnerait le « Jinba Ittai ». Ce terme japonais signifie l’unité entre le cavalier et sa monture. Cette métaphore équestre explique peut-être le succès de ce modèle depuis seize ans. Le conducteur doit y faire corps avec sa voiture. Ce qui ajoute du plaisir et offre de belles sensations. La génération 2005 doit donc garder cette philosophie de pilotage. Du style Le dessin extérieur de la Miata a été modernisé et s’inspire du nouveau design maison. À l’intérieur, tout a été fait pour , selon le constructeur, « accroître ce sentiment qu’a le conducteur de faire corps avec sa machine ». La planche de bord et le tunnel central forment une architecture en T pour tout trouver à portée de main. L’instrumentation se compose de cinq cadrans cerclés de métal et recouvert d’un verre polarisé qui élimine les reflets. Côté confort et aspects pratiques, on trouve désormais trois rangements dans le panneau arrière, une poche aumônière au dos du siège conducteur, une autre poche sur le tunnel central, côté passager, un porte-gobelet dans le bac de porte et deux autres derrière le levier de vitesses. De plus, des buses d’aération, aménagées dans la partie basse de la cabine et un coupe-vent de type filet, placé derrière les sièges, diminuent les turbulences quand la capote est ouverte. Car la MX-5 garde la capote en toile. C’est une question de philosophie. Sportive Véritable voiture de plaisir, la MX-5 bénéficie de l’architecture des voitures de sport Mazda de nouvelle génération. Ainsi, le roadster semble avoir progressé en rigidité et dispose de nouveaux systèmes de sécurité. Il est muni notamment d’airbags latéraux. Sous le capot, on trouve deux nouveaux moteurs essence de la famille MZR, le 1,8 litre et le 2,0 litres. Le moteur 1,8 litre développe 93 kW/126 ch à 6 500 tr/min avec un couple maxi- mal de 167 Nm à 4 500 tr/min et le 2.0 litres 118 kW/160 ch à 6 700 tr/ min* et 188 Nm à 5 000 tr/min*. Le moteur est placé en position centrale avant et entraîne les roues arrière, indispensable pour un vrai roadster. La commande de boîte dispose de cinq ou six rapports. Ses débattements ont été raccourcis pour plaire aux amateurs de conduite dynamique. Le client a aussi la possibilité d’opter pour une boîte automatique à six rapports. Énergique La MX-5, ses concepteurs l’ont voulue énergique. Pour cela, ils ont d’abord équilibré les masses (50 : 50 %). Ensuite, ils l’ont conçue avec de courts porte-à-faux et de larges voies pour qu’elle soit collée à la route. Les roues avant indépendantes sont guidées par double triangulation et la géométrie du nouveau train arrière réduit le cabrage à l’accélération et la plongée au freinage. La direction assistée est directe afin de procurer un retour d’informations. La Miata est équipée de quatre freins à disque (ventilés à l’avant). Le diamètre des disques avant, les étriers et le servofrein à dépression ont été redimensionnés et la pédale se caractérise par sa très faible course. Elle pourra aussi compter sur sa légèreté et sa rigidité. Il ne reste plus qu’à vérifier cela sur route. * chiffres devant être homologués © Olivier Duquesne

Source : Mazda
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