François Piette

15 NOV 2010

Pour les courses, ou la course?

Cette nouvelle Astra s’annonce comme Sports Tourer : un break de sport, un break pour aller faire du sport, un break pour caser les sacs de sport, Voyons cela…

Ce qui est certain, en tout cas, c’est qu’Opel a consenti un sérieux effort pour rendre cette version break de son Astra attractive. Elle n’a pas l’allure d’une déménageuse. Si la carrosserie est parfaitement identique à celle de la berline jusqu’au montant B (entre les portes avant et arrière), tout le reste est spécifique. La ligne de toit descend ostensiblement vers l’arrière et le vitrage se rétrécit dans ce mouvement. Ce break n’est pas le roi de la visibilité latérale, mais il peut s’enorgueillir d’une belle gueule, d’autant que son épaulement prononcé renforce cette impression de « puissance » et de musculature. L’angle du hayon arrière est très ouvert, ce qui participe à l’allure générale dynamique.


Commande à distance


Seulement voilà, avec une ligne de toit descendante et un hayon très « horizontal », on se dit qu’Opel a sacrifié le côté pratique au profit de l’esthétique. Surprise, ce n’est pas le cas… Le coffre, libéré des recoins mangeurs d’espace et de l’intrusion des passages de roues arrière, offre un volume de 500 litres, ce qui est franchement pas mal. L’Astra Sports Tourer est également le premier break compact « généraliste » à être équipé d’une commande à distance de pliage des sièges. Baptisé FlexFold, ce système permet de rabattre les sièges depuis le coffre en appuyant sur un bouton. Plus besoin de faire le tour du véhicule pour abaisser séparément chaque dossier. Il n’est même pas nécessaire de ranger préalablement les ceintures de sécurité pour que le système fonctionne.


Bien vu


Pratique, le coffre dispose d’un cache-bagages « Easy Access » qui se dégage vers le haut d’un simple appui sur son bord pour charger ou prendre de petits objets. Pour des bagages plus importants, il se rétracte complètement dans la cassette avec un amortissement en bout de course. Quand il n’est pas utilisé, l’ensemble du dispositif peut être retiré facilement et rangé sous le plancher du coffre, histoire de l’avoir toujours avec soi. En option, on peut en outre s’offrir un tapis de protection, un système de cloisonnement et de filets et un porte-vélos.


Dure, à l’arrière


Sur la route, cette Astra Sports Tourer se montre plus familiale que sportive dans son comportement. Les 160 chevaux de notre voiture d’essai (2.0 CDTI) avaient bien du mal à passer au sol sur les routes, il est vrai très glissantes, des environ d’Istanbul. Par contre, la suspension active (en option) fait merveille sur chaussée dégradée, pour autant qu’on sélectionne le mode « confort », d’autant que les sièges sont particulièrement durs, surtout à l’arrière où on a vraiment l’impression d’être assis sur une planche. Le prix de notre voiture de test est de 23.700 euros, mais il existe déjà une version diesel 1.3 CDTI de 95 chevaux à 18.700 euros.
 

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