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Essai : Cupra TCR, le plaisir extrême du circuit

SEAT Sport est devenu Cupra, et cela implique un nouveau vaisseau amiral. Après avoir gouté à la Cupra Ateca, une version de 296 chevaux du petit SUV de SEAT, la firme espagnole dévoile à présent son arme de circuit pour le FIA WTCR Touring Car: la Cupra TCR.

  • VROOM  Team VROOM Team
  • 03 juillet 2018
  • Seat
3,5
score VROOM
  • 5,0
    Performance
  • 5,0
    Tenue de route
  • 1,0
    Confort
  • 2,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 5,0
    Prix/Qualité
  • 2,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Adhérence phénoménale
  • Direction directe
  • Direction directe, vivacité
  • Finition
  • Voiture de course d'usine accessible
  • freins phénoménaux
  • vivacité
  • Assourdissante (limitée au circuit)
  • Confort totalement inexistant
  • Non homologuée pour la route
  • Supplément pour la boîte séquentielle
  • Uniquement pour pilotes avec budget

SEAT Sport est devenu Cupra, et cela impliqueLes SEAT sportives deviennent maintenant une marque distincte. Cupra est l'idée originale du chef de SEAT Luca de Meo et du directeur stratégique Antonino Labate. Celui-ci est surtout connu pour avoir relancé Abarth chez Fiat. Tout porte à croire qu’il veuille retenter l’expérience.

Cupra : une nouvelle branche sportive

Beaucoup de puissance, un joli logo, des éléments de finition cuivrés : voilà les ingrédients de base pour asseoir la nouvelle branche sportive. Quoiqu’il nous faille digérer cette épaisse Cupra Ateca qui se pavane dans le showroom d'usine à Martorell. Cet espace est aussi consacré au lifestyle (lunettes de soleil, sacs à main assortis, bracelets en carbone, mountainbike électrique). Vous l’aurez compris, SEAT veut destiner Cupra aux jeunes branchés et passionnés de voitures. Mais être jeune d’esprit est aussi autorisé !

Si nous passons du showroom au garage, nous constatons que le lifestyle n'est pas encore entré dans les mœurs. Bien sûr, les armoires à outils ont des poignées en cuivre mais ici, tout tourne autour de la production de bêtes de circuits au gros cœur. Dans l'atelier attenant, il y a du beau monde : cela va d'une édition limitée de la SEAT León Cupra R à quelques voitures du TCR, en passant par des voitures de rallye. Plus loin, nous nous sommes intéressés à la Cupra E-racer, une voiture de course électrique basée sur la León développant une puissance maximale de 680 ch.

TCR : encore plus « d’emoción »

La spécialité maison est la Cupra TCR, à savoir une León préparée pour l'utilisation sur circuit. Pour économiser les coûts, la suspension et la boîte de vitesses ont été conservées. L'intérieur laisse place à un arceau de sécurité, un volant sport, un tableau de bord LCD et des sièges de course, tandis que la carrosserie est complétée par des passages de roues plus larges, un capot moteur plus léger, d'autres pare-chocs et un robuste spoiler. Quelques détails cuivrés accentuent cet aspect musclé et des jantes légères chaussées de slicks complètent le portrait. Bien sûr, le moteur a reçu une cure Cupra : une gestion recalibrée, un autre système d'admission et pour couronner le tout un échappement libre. Tout cet ensemble permet au 2 litres de délivrer une puissance d'environ 350 ch et 420 Nm de couple, soit les limites de la classe WTCR.

On peut dire que SEAT se trouve à l’origine de cette classification de course. Tandis que d'autres marques continuent à se concentrer sur le WTCC plus prestigieux, SEAT remporte plusieurs titres dans la catégorie TCR qui, en raison de son moindre coût, finit par cannibaliser le WTCC. Notons ainsi que le groupe VW est représenté par Audi, Cupra et Volkswagen aux côtés de dix autres marques qui se disputent le titre. Bien que les voitures pâtissent d'une moindre popularité auprès du grand public de nos plats pays, trois pilotes belges et un néerlandais participent toujours au championnat international.

Le taxi de pépé

La Cupra la plus rapide du WTCR est pilotée par Pepe Oriola. Après un tour de circuit du Castellolí comme passager, nous sommes autorisés à prendre le volant. Hélas, ce ne sera pas dans la voiture de Pepe équipée d’une boîte de vitesses séquentielle, mais dans une voiture avec la DSG de série. Cette boîte bien connue permettra aux moins aguerris de se sentir chez eux dans la TCR. Au début, le programme paraît fort impressionnant : vous êtes sanglé avec un harnais de course et à cause de la hauteur du tableau de bord, la visibilité est plutôt limitée… Mais le moteur et la boîte vous mettent directement en confiance. Du moins jusqu'à ce que vous quittiez les stands.

Le bruit assourdissant de l'échappement et la chaleur dans le cockpit attaquent tous vos sens. Pourtant, l’excitation ne vient que dans les virages. Dans ces conditions, la Cupra excelle avec une direction précise et équilibrée. Bien évidemment, avec cette bouillante traction avant, le sous-virage arrive rapidement…

Relativement bon marché

Comme vous pouvez le deviner, les accélérations sont enthousiasmantes et chaque impulsion sur les palettes est accompagnée par des pétarades. Mais ce sont les freins qui font le spectacle. Là où les pilotes d'usine freinent avec le pied gauche, nous nous mettons au garde à vous sur notre pied droit jusqu'à ce que les six pistons pincent dans les disques de frein. Avec des disques de 379 mm à l'avant et 272 mm à l'arrière, les freinages tardifs sont saisissants. La puissance de freinage est de loin l'élément le plus impressionnant de cette machine.

Le TCR est de bon augure pour Cupra. Cette voiture de haut vol est à la mesure des pilotes qui veulent courir en TCR national et international. Si vous voulez juste rouler une journée à Zolder ou Mettet, vous devrez quand même débourser au moins 85 000 euros. un nouveau vaisseau amiral. Après avoir gouté à la Cupra Ateca, une version de 296 chevaux du petit SUV de SEAT, la firme espagnole dévoile à présent son arme de circuit pour le FIA WTCR Touring Car: la Cupra TCR.

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