Lancé en 2019, le Captur a profité d'une refonte de mi-carrière en 2024. Et pour ce lifting, Renault n'y a pas été avec le dos de la cuillère : le modèle s'est fait greffer un nouveau nez et arbore des traits plus carrés, histoire de le rapprocher des derniers SUV de la marque, dont le Scénic électrique. Mais au-delà de l'aspect esthétique, voyons quelles sont les qualités et défauts du plus petit SUV de Renault.
Quelles sont les qualités du Renault Captur (2025) ?
1. Un petit SUV cossu, pratique et modulable
Si le lifting modifie fortement le style extérieur, à bord, les changements sont à peine visibles. Mais les passagers sont toujours bien installés, en position haute, ce qui offre une bonne vision sur le trafic. Un bon point aussi pour la finition, de très belle facture pour le segment. On a l'impression d'être dans un véhicule de catégorie supérieure. En plus d'être qualitatif, cet intérieur est pratique, avec une belle habitabilité et l'un des coffres les plus grands du segment. Et malgré ses dimensions, le Renault Captur conserve un joker rare pour la catégorie : il dispose d'une banquette coulissante (sur 16 cm), permettant de favoriser au choix l'habitabilité arrière ou le volume du coffre. Bref, un petit SUV bien pensé.



2. Plus « branché » que jamais grâce à Google
Le lifting de 2024 a aussi apporté avec lui un nouveau système multimédia : avec le pack Navigation (800 €), le Captur peut disposer du système OpenR Link tournant sous Android Automotive, avec services Google intégrés. Il donne accès à l'efficace commande vocale Google, à plus de 50 applications du catalogue Google Play et aux excellentes cartes Google Maps, avec un guidage précis, une belle résolution et une vue satellite. Et l'écran central (10,4 pouces contre 9,3 avant le lifting) implanté à la verticale permet une bonne lecture des cartes de navigation. Le Captur dispose aussi des connexions Android Auto/Apple CarPlay, avec ou sans fil.



3. Large choix de moteurs thermiques et hybrides sobres pour le Renault Captur
Côté moteurs, vous avez le choix entre de l'essence ordinaire (90 ch), une bicarburation essence/LPG (100 ch), une version essence « mild hybrid » (160 ch) et une « full hybrid » de 141 ch. Cette dernière est la plus chère de la gamme (à partir de 28 500 €), mais se montre très sobre à l'usage. Le constructeur annonce une consommation officielle de 4,6 à 4,8 l/100 km selon l'équipement. Une valeur que l'on peut franchement approcher sans problème en pratique en conduite douce.



4. Le Renault Captur est affiché au juste prix !
Autre grande qualité du Captur : son prix. Le petit SUV Renault offre un tarif très intéressant au regard de ses prestations (fonctionnalité, finition, agrément de conduite). En Belgique, le prix du Renault Captur débute à 20.750 € pour la version TCe 90 ch à essence avec boîte manuelle uniquement. La variante LPG eco-G 100 est affichée au même tarif et donc encore plus intéressante... Quant au Renault Captur mild-hybrid 160 ch à boîte automatique, elle débute au prix de 27.500 €. Enfin, la full hybrid 141 ch est disponible à partir de 28.750 €. Dans tous les cas, l'équipement est bien fourni et le tarif est franchement intéressant face à la concurrence.

Quels sont les défauts du Renault Captur (2025) ?
1. Un full hybrid parfois hésitante
Si la version full hybrid est très sobre et agréable en conduite calme, elle n'apprécie en revanche toujours pas la conduite nerveuse. Dans ce cas, la boîte automatique très complexe de Renault hésite parfois entre ses rapports et souffre de temps morts qui engendrent des à-coups. Énervant ! C'est finalement le seul vrai défaut de ce propulseur hybride, qui est donc à utiliser avec douceur.



2. Le Renault Captur essence mild-hybrid un peu décevant…
Si vous trouvez la full hybrid trop chère et l'essence d'entrée de gamme trop ordinaire, la version mild-hybrid 160 à boîte automatique paraît a priori être un bon compromis. Elle est cependant à peine moins chère (de 1 000 € à équipement équivalent) que la full hybrid et moins sobre : la mild-hybrid ne peut en effet jamais rouler en mode électrique pur et son boost électrique est relativement faible (système 12 V ici contre 48 V pour la concurrence mild-hybrid), ce qui se traduit par une consommation assez banale (6 l/100 km selon les normes, une valeur que nous avons pu égaler en conduite calme). Bref, cette version micro-hybride ne nous semble qu'à moitié intéressante.