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Essai : Mercedes C 200d, valeur sûre

Chez Mercedes, ces derniers mois, toute l'attention fût portée sur les nouveaux dérivés de la Classe A. Néanmoins, le modèle principal de la marque reste la Classe C qui a fait l'objet d'un lifting en 2018. Nous avons emprunté les clés de la populaire C 200d pour faire le point sur la situation.

  • Bervoets Wim
  • 14 mai 2019
  • Mercedes-Benz
3,8
score VROOM
  • 3,5
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 3,5
    Équipement
  • 5,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Aides à la conduite disponibles
  • Boîte auto améliorée
  • Finition de qualité
  • Ergonomie de certains boutons
  • Multimédia en retard d'une génération
  • Prix final costaud

Essai : Mercedes C 200d, valeur sûre

L'importance de la Classe C pour Mercedes est évidente. Son segment, celui des berlines premium compactes, reste encore un segment très prisé où la concurrence, bien que très bien armée, n’est pas non plus débordante. C’est un segment où les choses évoluent très vite : la BMW Série 3 vient d'être complètement revue et l'Audi A4 a profité d’un lifting. Tout comme l'un des outsiders, la Jaguar XE. La Mercedes Classe C est, quant à elle, passée sur le billard l'an dernier.

Concept

Il est rarement question de surprises avec un tel lifting. Et de fait, il faut presque une loupe pour voir les différences. Les blocs optiques présentent un nouveau design, avec des phares LED sophistiqués en option, alors que les pare-chocs et la calandre ont également été redessinés. Enfin, il y a de nouvelles teintes de carrosseries.

A l'intérieur, Mercedes a adopté une approche un peu plus radicale. Le principal changement ici est le système d'infodivertissement, fr 7 pouces dans sa version de base et de 10,25 pouces dans sa version haut de gamme. Pour la première fois dans la Classe C, le tableau de bord est entièrement numérique et personnalisable en option. Il est toujours commandé par une molette sur la console centrale, par votre voix - bien que la Classe C n'ait pas encore droit à l'assistant virtuel MBUX - ou par les boutons et pavés tactiles sur le volant. Ces derniers sont empruntés à la Classe S plus grande et ils demandent une certaine habitude.

A bord, et tant à l'avant qu’à l'arrière, on se sent bien. Sur demande, l'habitacle peut se montrer particulièrement luxueux, avec du cuir et du bois, une fonction massage pour les sièges avant et avec un pack " Energizing " qui adapte l'atmosphère et le confort à bord selon votre humeur. En option, les passagers avant peuvent être choyés, tandis qu’à l’arrière, mieux vaut être deux que trois. Enfin, le volume du coffre ? 480 litres.

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Le banc d'essai

Les autres changements apportés par ce lifting sont visibles sous le capot. La Classe C profite désormais de moteurs « mild-hybrid » en essence, d'un hybride diesel (qui suivra plus tard) et d'un 1.6 diesel plus petit et plus moderne. Ce dernier sera utilisé, entre autres, sur les C 180d et C 200d. Nous avons essayé cette dernière en combinaison avec la nouvelle boîte automatique 9G-Tronic à neuf rapports, qui remplace l'ancienne version à sept vitesses.

Ainsi, la C 200d développe 150 ch et 360 Nm, avec une consommation normalisée de 4,6 l/100 km (122 g/km CO2). Nous avons consommé environ un litre de plus lors de notre semaine d’essai : 5,7 l/100 km. Pas mal, surtout quand on sait qu'avec un réservoir de 66 litres, on peut facilement atteindre 1 000 kilomètres d'autonomie.

Le 1.6 l ne déborde peut-être pas d’énergie mais en pratique, il est capable de suivre le rythme de la circulation et même de la mener ! A vrai dire, et à moins que vous n'aspiriez à un peu plus de dynamisme, nous ne voyons pas pourquoi vous devriez opter pour un diesel plus puissant : ce C 200d offre tout ce que vous attendez d’une Classe C. Même sur ses amortisseurs passifs de série : ils semblent parfois un peu trop zélés, mais ils font très bien leur travail. Le comportement est plus axé sur le confort que sur la dynamique de conduite, à l’inverse des Jaguar XE et BMW Série 3, mais il n’en reste pas moins suffisamment convaincant.

Essai : Mercedes C 200d, valeur sûre

Les aides à la conduite

Mercedes a finalement profité du lifting pour introduire sur sa Classe C, les aides à la conduite qui ont débuté sur la Classe S et qui étaient auparavant réservées aux grands modèles. Par exemple, le régulateur de vitesse adaptatif utilise les données de navigation pour ralentir avant les virages et les ronds-points, et la Classe C change de voie de façon semi-autonome lorsque vous utilisez les clignotants.

Les gadgets

Le système d'infodivertissement a été étendu, mais fonctionne toujours sans la commande "Hey Mercedes". La navigation, l'intégration du smartphone et la recharge par induction sont bien sûr possibles. Toujours en option, vous pouvez opter pour un habitacle encore plus luxueux, avec sièges chauffants et ventilés, fonction massage, etc.

Essai : Mercedes C 200d, valeur sûre

Le compte

Mercedes ne serait pas Mercedes si le prix n’était pas costaud. Comptez sur un minimum de 37.631 € pour la C 200d, et 40.051 € si vous souhaitez ajouter la boîte automatique à 9 rapports. Ajoutez à cela un peu de confort, et votre prix atteindra facilement 50.000 €. Cela signifie que cette Classe C reste légèrement plus chère que les BMW 318d et Audi A4 35 TDI. Mais ces dernières, tout comme la Mercedes, proposent des options au tarif bien salé.

Le verdict

Le lifting de la Mercedes Classe C semble superficiel, mais les évolutions sont pourtant bien réelles. La technologie multimédia a été mise à jour, les aides à la conduite proviennent désormais de la Classe S et la gamme de moteurs a été considérablement réaménagée. La C 200d propose un moteur diesel parfaitement dans le coup : il est le compagnon idéal pour vos déplacements quotidiens.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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