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Renault a récemment annoncé des plans d'économies drastiques et entend économiser pas moins de 2 milliards d'euros en 3 ans. Immédiatement après cette annonce, des rumeurs ont circulé concernant la fermeture d’Alpine, une marque relancée en 2017. Cependant, selon nos collègues britanniques d'Autocar, le patron de Renault, Jean-Dominique Senard, leur aurait annoncé que le groupe devrait penser "de manière très ouverte" à l'avenir d’Alpine. "Alpine est clairement une belle marque et nous devons réfléchir très, très sérieusement à l'avenir pour voir si elle peut apporter une valeur ajoutée au groupe" mais "il est clair que nous ne pouvons pas continuer comme nous le faisons aujourd'hui". L'usine Alpine à Dieppe n'est pas assez rentable et pourrait fermer lorsque la production de l'A110 s'arrêtera.
Fer de lance électrique
En juillet, Luca de Meo, qui travaillait auparavant pour le groupe Fiat et le groupe VW, prendra la direction d'Alpine. Il devra dessiner l'avenir de la marque, mais des sources internes auraient déjà exprimé à Autocar, qu'Alpine devrait devenir une sorte de porte-drapeau de la technologie électrique du groupe. Elle continuera à produire des modèles sportifs, mais uniquement s'ils peuvent améliorer l'image de l'ensemble du groupe. Et puisque Renault a déjà annoncé qu'il voulait utiliser pleinement la propulsion électrique, il est évident que Alpine jouerait un rôle important dans ce domaine.
