Jean-Francois Christiaens

25 FÉV 2021

Au creux de la vague : Porsche 996 GT3, 5 choses à savoir !

Lorsque Porsche présenta la 911 de type 996 en 1997, l’univers des purs et durs fut ébranlé : c’en était fini du moteur à refroidissement par air et des phares ronds ! Heureusement, la version GT3 présentée en 1999 rallia les troupes. Digne héritière des Carrera RS et dénuée de toute assistance de conduite, ce modèle s’inspire directement de la compétition pour un plaisir aussi pur que possible !

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1. La moins chère des GT3

Si les 997 et 991 GT3 ne se trouvent pas en-dessous de 120.000, voire 130.000 euros, il est possible de trouver de belles 996 GT3 aux alentours de 70.000 euros. Certes, cela reste une sacrée somme, mais celle-ci va sans doute grimper avec l’arrivée progressive de cette 911 dans le monde de la collection.

2. MK1 ou MK2 ?

Lors de sa présentation, la MK1 se profilait comme une version dépouillée à l’extrême, au moteur hérité de la compétition (et plus précisément de la GT1). D’une cylindrée de 3,6 l, il développait 360 chevaux, une puissance qui passera à plus de 380 chevaux sur la MK2. Reposant sur des suspensions encore plus fermes, cette dernière semble bien plus puissante que la fiche technique ne le laisse entendre. A en croire « ceux qui savent », la puissance de la MK1 était à considérer comme un maximum, alors que toutes les MK2 produisaient un grand minimum de 380 chevaux !

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3. Une mécanique fiable !

La fiabilité de la Porsche 911 de type 996 fut largement ternie par le fameux roulement IMS qui pouvait entrainer une casse moteur. La GT3 héritant d’un moteur Mezger, elle en est dénuée ! En revanche, les synchros de boîte souffrent beaucoup…

4. Clubsport ou RS ?

Porsche propose rapidement un pack « Clubsport », avec harnais, arceau, coupe-circuit… Une préparation très typée « racing » qui conviendra aux amateurs de collectors mais qui handicape l’utilisation au quotidien. La version RS (2004) va encore plus loin avec des éléments en carbone, un moteur revu, des suspensions modifiées… A vous de voir, mais sachez que ces exemplaires ont souvent tâté de la piste avec les risques que cela comporte (usure, accident…).

5. Les freins en céramique, une mauvaise idée ?

S’ils allègent les masses non suspendues, les freins en céramique ne sont pas forcément une bonne idée : les freins standards sont largement suffisants, même dans le cadre d’une sortie ludique et épisodique sur circuit et surtout, ils coûtent nettement moins chers à remplacer !

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