all.loginPopup.or


all.loginPopup.newToVroom

all.newsletterPopup.daily.title

all.newsletterPopup.daily.description

all.newsletterPopup.weekly.title

all.newsletterPopup.weekly.description


all.register.alreadyHaveAccount

{"fr":"SUV électrique Zeekr X bleu garé près d'un mur en pierre, style moderne et épuré.","nl":"Blauwe Zeekr X elektrische SUV geparkeerd bij stenen muur, modern en strak design."}
{"fr":"Intérieur d'une voiture, siège arrière en cuir avec accoudoir central rabattable.","nl":"Auto-interieur, achterbank met opklapbare armsteun en bekerhouder."}
1/13

Leapmotor B10 : quelles qualités et quels défauts pour ce SUV électrique abordable

Disponible à partir de seulement 29.900 €, le Leapmotor B10 affiche un prix canon pour un SUV électrique. Est-ce sa seule qualité ? Et, surtout, quels défauts ce prix abordable cache-t-il à l’usage ?

Écrit par Jean-Francois Christiaens

15 Décembre 2025

Publicité

Pour rappel, Leapmotor est un constructeur chinois intégré fin 2023 dans l’univers de Stellantis. C’est donc par l’intermédiaire de ce géant franco-italo-américain que les modèles chinois de Leapmotor sont maintenant distribués en Europe. Après la citadine basique électrique T03 (3,62 m), puis le grand SUV électrique C10 (4,74 m) aussi décliné avec un prolongateur d’autonomie thermique C10 REEV, voici maintenant un SUV électrique au format compact (4,52 m) qui vient renforcer l’offre de Leapmotor sur le marché : le B10. Après l’avoir brièvement découvert en octobre dernier, on vient de repasser une semaine à son volant en Belgique. Avec quelles impressions à la clé ?

Ses qualités :

1. Son habitabilité généreuse

Commençons par une qualité indéniable : malgré un encombrement extérieur contenu (4 515 mm de long précisément, soit l’équivalent des BMW iX1 ou Skoda Elroq par exemple), ce SUV électrique présente un espace intérieur très généreux. C’est surtout sensible au niveau des places arrière : on retrouve beaucoup de latitude pour les jambes. En outre, le plancher parfaitement plan et la banquette assez plate permettent facilement de voyager à trois à l’arrière si on remonte l’accoudoir central. Voilà donc un SUV électrique abordable utilisable pour les familles. Même si pour être complet, notons que les coffres arrière (430 l) et avant (25 l) avancent des contenances plutôt moyennes.

Intérieur d'une voiture, siège arrière en cuir avec accoudoir central rabattable. Intérieur d'un SUV moderne avec sièges en cuir gris et console centrale esthétique. Coffre spacieux d'une voiture électrique bleu, idéal pour le chargement des bagages.
Publicité

2. Sa grille tarifaire agressive

Mais ne tournons pas autour du pot : la qualité principale du Leapmotor B10, c’est son rapport taille / batterie / équipement / prix. Sa version Pro d’accès, équipée d’une batterie de 56,2 kWh offrant une autonomie WLTP allant jusqu'à 361 km, est en effet disponible pour un prix de seulement 29.900 €. C’est l’équivalent du prix de base de la Renault 4 électrique (sensiblement plus petite, du long de ses 4,14 m) avec sa petite batterie de 40 kWh (308 km d’autonomie). Si on lorgne vers la R4 en 52 kWh (408 km), le prix catalogue tire déjà vers les 33.000 €. Alors que pour seulement 31.900 €, on peut commander la Leapmotor B10 Pro Max équipée de sa grosse batterie de 67,1 kWh offrant une autonomie allant jusqu'à 434 km. De plus, l’équipement de série prévu par Leapmotor est complet. Un SUV généraliste de même gabarit, comme le Skoda Elroq, démarre à plus de 35.000 € avec sa batterie de 52 kWh et tire vers les +- 40.000 € avec la batterie de 59 kWh. Et si on ose la comparaison tarifaire avec un modèle premium de même taille, comme le BMW iX1, les prix ne démarrent pas sous les 50.000 € avec une batterie de 64,8 kWh.

Vue arrière de la Leapmotor B10 avec logo distinct et éclairage LED. Voiture électrique HiPhi X sur route urbaine bordée de palmiers. SUV Leapmotor C10 bleu clair sur fond de montagne, design moderne et élégant.
Publicité

Ses défauts :

1. Où diable est l’essuie-glace arrière ?

Mais bien sûr, ce prix agressif doit bien imposer quelques contraintes pratiques à l’usage. La première qui nous saute à l’esprit… C’est l’économie totalement mesquine (pour ne pas dire dangereuse…) de l’essuie-glace arrière. Sur une voiture avec un hayon droit, on n’avait encore jamais vu ça. Forcément, il y a une raison : avec cette forme de silhouette, les projections viennent rapidement salir la vitre arrière, surtout durant les saisons automnale et hivernale. Du coup, la visibilité vers l’arrière devient vite problématique si on ne lave pas sa voiture très régulièrement.

Aileron de toit bleu sur une voiture électrique, design élégant et moderne.
Publicité

2. Ergonomie générale

Au-delà de cette absence d’essuie-glace, il faudra aussi composer avec une ergonomie parfois contraignante au quotidien. Notamment pour accéder à bord et démarrer le véhicule. La carte NFC fournie avec la voiture, format carte bancaire, ne comporte en effet aucun bouton et n’est pas détectée automatiquement par la voiture quand on s’approche. Il faut impérativement la sortir de sa poche et la présenter devant le rétroviseur conducteur, comme pour régler un paiement sans contact. Idem pour verrouiller la voiture, il faut impérativement repasser près du rétroviseur conducteur. Et quand on pénètre dans la voiture, impossible de garder la carte dans sa poche. Pour démarrer la voiture, il faut la déposer sur le chargeur à induction au centre de la console centrale. En plus, parfois, la carte n’est pas toujours détectée du premier coup. Comme alternative, on peut certes télécharger l’application mobile Leapmotor. Mais est-ce vraiment plus pratique qu’un « vrai » accès et démarrage mains libres ?

Rétroviseur noir brillant reflétant l'architecture urbaine environnante, focalisé sur ses détails élégants. Ventilation raffinée et console moderne dans l'intérieur d'une voiture de luxe.
Publicité

3. Ecran omnipotent

Toujours au rayon de l’ergonomie générale, notons que Leapmotor a aussi opté pour la philosophie de l’écran omnipotent. Il faut impérativement passer par la tablette tactile centrale pour effectuer la moindre opération, « à la Tesla ». Jusqu’à devoir l’utiliser pour des opérations aussi basiques que le réglage des rétroviseurs, par exemple. Certes, on peut enregistrer un raccourci « préféré » sur une touche configurable du volant. Mais tout de même, cette absence quasi-totale de touche physique est contraignante à l’usage. Et en parlant d’écran, notons que pour le moment, les protocoles Android Auto et Apple CarPlay ne sont pas encore compatibles avec l’infodivertissement de Leapmotor. Cela devrait arriver avec une prochaine mise à jour. Mais actuellement, ce n’est visiblement pas encore le cas.

Écran de tableau de bord NIO affichant le modèle électrique avec vue de la ville en arrière-plan.
Publicité

4. Sécurité active et aides à la conduite intrusives

Enfin, terminons pas un petit mot sur la sécurité. Certes, Leapmotor assure un niveau général de sécurité élevé. Son SUV électrique B10 vient d’ailleurs de repartir avec la note maximale de 5 étoiles Euro NCAP. Néanmoins, à l’usage, on doit bien reconnaître que le seuil de détection de ses aides électroniques manque un peu de finesse. La correction active de cap, par exemple, perd vite les pédales sur le réseau secondaire. Ce qui se traduit par de réguliers tiraillements dans le volant. Et sur le plan de la sécurité active, notons aussi que ce SUV au typage d’amortissement confortable n’apprécie pas particulièrement les changements d’appuis brusques typiques d’un évitement d’obstacle, par exemple. En revanche, ses performances s’avèrent largement suffisantes pour évoluer sereinement dans le trafic, avec un 0 à 100 km/h couvert en 8 s et une vitesse de pointe de 170 km/h.

SUV électrique moderne traversant un carrefour urbain ensoleillé, architecture européenne en arrière-plan. Intérieur voiture Zeekr avec volant moderne et écran tactile intégré.
Jean-Francois
							Christiaens

Jean-Francois Christiaens

Publicité