On lui donnerait presque le Bon Dieu sans confession ! Une ligne sage, fine, presque féminine… Et pourtant, sous des airs élancés de berline à trois portes asymétriques, la Cambiano est une véritable supercar taillée, entre autre, pour le drift !
3 portes…
A l’instar d’une certain Hyundai Veloster, ou plutôt, d’une Mini Clubman, la Pininfarina propose une porte latérale côté conducteur et deux, côté passager. Avec comme petite originalité, une porte arrière s’ouvrant de manière antagoniste !
Pour le reste, on peut admirer les lignes simples mais efficaces de cette berline. Contrairement à certains de ses confrères, Pininfarina ne sombre que très rarement dans le flamboyant ou dans le spectaculaire, y compris pour ses concept-cars…
Une turbine au mazout…
Chose assez étonnante pour un carrossier, les dessous apparaissent plus intéressants que le dessus : Pininfarina a opté pour une motorisation électrique, mais avec une autonomie étendue via un moteur thermique. Le choix du moteur thermique est, d’ailleurs, tout à fait inhabituel : il provient de chez Bladon Jets et se présente sous la forme d’une petite turbine, carburant au diesel (d’autres carburants pourraient également être utilisés) et qui fournit la puissance de 50 kW.
Question autonomie, Pininfarina promet plus de 200 km en circulation urbaine sur le seul mode électrique et environ 800 km en mode combiné.
… Et quatre moteurs électriques !
Les batteries au Lithium-Ion se rechargent en six heures, ou en 52 minutes avec le moteur auxiliaire. Elles fournissent une quantité assez impressionnante d’énergie aux quatre moteurs électriques. Ces derniers fournissent chacun 60 kW, avec des pics de puissance grimpant à 150 kW. La puissance totale (qui n’est pas qu’une simple addition) donne 600 kW… Soit plus de… 800 chevaux !
Cinq modes de conduite
Cinq modes sont prévus, histoire de s’adapter aux circonstances de conduite et… aux envies du conducteur : le mode « Ecocity » exclut la turbine et propose un fonctionnement 100 % électrique. Le mode « Snow/Ice » régule la puissance et régule la suspension. En mode « Efficiency », les accélérations et la vitesse de pointe sont régulées de manière à optimiser l’autonomie, sans pour autant trop compromettre les performances.
Le mode « Sport », quant à lui, promet le 0 à 100 km/h en 4,2 secondes et limite la vitesse de pointe à 250 km/h. Enfin, et c’est la cerise sur le gâteau, le mode « Drifting » prend le contrôle des quatre moteurs électriques et du différentiel autobloquant pour de longues glisses. Pininfarina précise également qu’il est possible d’ajuster la répartition du couple entre les trains avant et arrière, pour une expérience de conduite plus enjouée !