Jean-Francois Christiaens

19 OCT 2020

Un modèle, un flop : Opel Signum, la Vel Satis allemande ?

Il fallait tout de même un certain courage en 2003, pour oser remplacer l’ultra traditionnelle Omega par la Signum. Un modèle sortant de l’ordinaire par son format et ses dimensions…

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Largement basée sur la Vectra, dont elle est d’ailleurs à peine plus grande, la Signum se présente comme une grande routière… aux allures de break ! Un concept qui fait donc penser à une certaine Renault Vel Satis, le panache stylistique en moins… Ici, on est chez Opel et l’allure se veut donc nettement plus consensuelle.

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Le gros avantage de la formule, c’est l’utilisation de l’espace : l’habitabilité arrière est citée en référence ! De plus, Opel a travaillé la modularité avec une banquette arrière flexible qui peut accueillir trois passagers serrés ou deux passagers installés comme des pachas ! Sous le capot, encore du traditionnel : les moteurs essence et diesel comptent 4 ou 6 cylindres et développent de 100 à 250 ch.

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Hélas, à l’instar de la Vel Satis, la formule n’a pas pris. Sans réel défaut, la Signum n’a jamais réussi à trouver un public. Sans doute était-elle trop sage pour convaincre les originaux (fort peu nombreux sur ce segment cela dit…) et pas assez traditionnelle pour convaincre les conservateurs. Après 5 ans de production, en 2008, Opel tire la prise. La marque reviendra à un format plus classique pour son haut-de-gamme, avec l’Insignia.
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