François Piette

10 MRT 2005

BMW K1200R, le plus puissant roadster au monde !

La recette est simple : prenez une sportive sophistiquée et déshabillez là ! La « donneuse » vaut le détour. Concentré d’innovations technologiques, la BMW K1200S possède une partie cycle unique au monde, avec suspension avant Duolever et un réglage de suspension ajustable en roulant, animé d’un moteur bardé de technologie F1. La K1200R, version « naked » de la sportive 1200S, reste fort proche de sa devancière techniquement. L’ensemble mécanique, la partie cycle, les freins, le faisceau électrique multiplexé sont repris de cette dernière et adaptés sur certains points. Le look par contre change radicalement et, fidèle à l’esprit BMW, se démarque complètement de la concurrence en affichant une très forte personnalité. Ensemble mécanique Le quatre cylindres en ligne de 1157 cm2, qui séduit par sa faible largeur, présente la même cylindrée que celui de la K 1200 S. Les autres paramètres du moteur sont également comparables. En revanche, l’arrivée de l’air d’admission a été modifiée : sur la K 1200 R, il arrive à la boîte à air par une seule trompe d’admission disposée à droite. Cette configuration modifiée réduit quelque peu les valeurs maximales enregistrées pour la puissance et le couple. Le roadster développe une puissance légèrement plus faible : 120 kW (163 ch) à 10 250 t/min, alors qu’il débite son couple maximal de 127 Newtons-mètres à 8 250 t/min. Les silencieux et les collecteurs sont empruntés à la K 1200 S. La boîte de vitesses a également été reprise telle quelle de la K 1200 S. La démultiplication finale du cardan s’est vue adaptée à la vitesse maximale légèrement inférieure de la moto non carénée qui présente une résistance à l’air plus élevée. Partie cycle Le châssis n’a demandé que des modifications mineures. Ainsi, le Duolever est un tout petit peu moins incliné (0,4°), ce qui fait passer l’angle de tête de direction à 61 degrés, alors que la chasse se réduit de 11 millimètres pour tomber à 101 millimètres. Pour obtenir cette modification de la géométrie, les logements des articulations dans le Duolever sont usinés avec un léger décalage lors de l’usinage. Conséquences L’effet positif et attendu de cette nouvelle géométrie réside dans une maniabilité accrue de la moto, surtout dans les vitesses inférieures. Les répercussions théoriques sur la tenue de cap à haute vitesse par rapport à la K 1200 S sont à peine perceptibles dans la pratique et de toutes façons sans importance pour une moto non carénée dont la vitesse maximale est moins élevée. Roues En dotation standard, la K 1200 R évolue sur des jantes inspirées de celles de la nouvelle R 1200 ST présentée il y a peu. La roue avant est de dimension 3,5´´ x 17, la roue arrière de 5,5´´ x 17 ; elles chaussent des pneus de 120/70-ZR17 et 180/55-ZR17. Sur demande, la K 1200 R peut adopter les roues sport de la K 1200 S de dimension 3,5´´ x 17 à l’avant et 6,0´´ x 17 à l’arrière. Dans ce cas, le pneu arrière est un 190/50-ZR17. Suspension électronique Le système de réglage électronique de la suspension «Electronic Suspension Adjustment» ESA est également disponible sur demande.Cet équipement inauguré sur la K 1200 S permet au pilote de régler les combinés ressort/amortisseur par simple actionnement d’un bouton au guidon – et ce, même en roulant. Sur la roue avant, il peut faire varier l’amortissement en détente, alors que sur la roue arrière, il peut intervenir sur la détente et la compression de l’amortisseur. A l’arrêt, la précontrainte du ressort arrière peut également être réglée par voie électro-hydraulique, afin de l’adapter au chargement. Freins La K 1200 R bénéficie du système de freinage EVO, qui équipe tous les autres modèles de la série K et R, directement repris de la K1200S avec des disques d’un diamètre de 320 millimètres à l’avant et de 265 millimètres à l’arrière. Les conduites de frein sont gainées d’acier. Sur demande, ce frein est proposé avec le BMW Integral ABS connu, dans sa version sportive partiellement intégrale. Partiellement intégrale signifie qu’à l’actionnement du levier de frein, les deux freins (avant et arrière) sont activés, alors que l’actionnement de la pédale de frein ne déclenche que le frein arrière. Ligne, équipement Minimaliste, le style laisse la part belle à la part belle à l’expressivité des solutions techniques choisies et développées par BMW. Pas de doute, le bestiau impressionne !L’originalité de la fourche est soulignée par deux caches latéraux chargés de canaliser l’air frais sur le radiateur . Le tableau de bord repris de la 1200Gs surplombe deux phares asymétriques. Un petit saute vent le recouvre. Le guidon et le té supérieur de la K 1200 R sont nouveaux. Par rapport à la K 1200 S, le guidon est plus large et plus haut. Le pilote adopte une position plus droite et plus avancée, caractéristique sur ce type de moto. La ligne de l’ensemble selle réservoir (19 litres) s’inspire de la K1200S, mais la partie avant de la selle (hauteur 820mm) est encore plus étroite, favorisant ainsi une position au guidon «active» encore plus orientée vers l’avant. Une selle basse est bien évidemment aussi disponible. Bible des options Comme toujours chez BMW, une large gamme d’options et d’accessoires permet d’adapter la K1200R à la personnalité et aux besoins de son propriétaire. Citons en vrac les supports de bagages, valises, top case, sac de réservoir sans lesquels un voyage ne peut s’envisager, la bulle sport, les poignées chauffantes, la béquille centrale, l’ABS, l’ESA (réglage de la suspension au guidon), l’alarme antivol, le GPS… En concession cet été et sur la piste dès le mois de mai dans le cadre de la PowerCup, en lever de rideau du MotoGP! © Bruno Wouters

Source : BMW
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