En 2011, la Fisker Karma est arrivée sur le marché. Cette
jolie berline électrique disposait d’une petite batterie et d’un moteur GM quatre
cylindres essence comme prolongateur d’autonomie. Son designer Henrik Fisker voulait
une approche complète : tout le processus de construction et même l'intérieur
de la voiture étaient aussi écologiques que possible.
En outre, un an avant la Tesla Model S, cette voiture était
déjà équipée d'un grand écran tactile pour contrôler de nombreuses fonctions. Hélas,
la qualité de construction était franchement mauvaise : l'ordinateur
central tombait constamment en panne et le quatre cylindres était rugueux,
bruyant et gourmand. Au final, la voiture s’est très peu vendue. Un an après le
lancement, l'histoire s’est clôturée et Fisker fût racheté par la société
chinoise Wanxiang. Depuis lors, la voiture est rebaptisée Karma Revero.
Enfin électrique
Au printemps 2021, Karma choisit le groupe motopropulseur
que la Revero aurait dû avoir dès le départ : un ensemble entièrement
électrique. Le client a le choix entre une batterie de 75 kWh ou de 100 kWh.
L'autonomie, selon le cycle d'homologation chinois, serait de respectivement 322
et 483 kilomètres. Les normes WLTP compteront sans doute une autonomie inférieure
de 30 %.
Par la suite, une version dotée d’une plus grande batterie et
d’une autonomie de 644 kilomètres sera introduite. La version la plus rapide accélère
de 0 à 100 km/h en un peu plus de 4 secondes et peut charger jusqu'à 150 kW. Le
chargeur interne pour les prises de courant domestiques, "tire"
jusqu'à 11 kW, ce qui est suffisant pour recharger la batterie pendant la nuit.
À propos de l'auteur : Troubleyn Bert
La passion de Bert Troubleyn pour les voitures lui vient de sa mère. Il est particulièrement passionné par l'innovation technologique et les véritables évolutions qui se cachent derrière les effets d'annonce.
Cela se traduit par un garage où se tiennent une voiture électrique contemporaine et une BMW Série 8 de 1992.
Photos ©: Karma Automotive.