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Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

Entre le compact CX-3 et le populaire CX-5, Mazda avait un sacré écart dans sa gamme. Il est maintenant comblé avec le CX-30, un SUV qui entend être bien plus que le simple chaînon manquant. C'est l'heure d'une première rencontre.

  • Bervoets Wim
  • 31 juillet 2019
  • Mazda
3,6
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 4,0
    Tenue de route
  • 3,5
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 3,5
    Sécurité
  • 3,5
    Prix/Qualité
  • 4,0
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Compromis dynamisme / confort de marche
  • Equipement de série
  • Position de conduite
  • Modularité assez basique
  • Offre limitée pour les motorisations et les finitions
  • Reprises laborieuses (Skyactiv-G)

Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

Bien sûr, avec le recul, c’est facile à dire, mais nous pouvions en effet prédire que ce CX-30 était en chemin. Pendant longtemps, Mazda n'a pu offrir à ses clients un modèle plus pratique que le CX-3 et moins volumineux que le CX-5, le modèle le plus populaire de la marque. Jusqu'à aujourd'hui : le CX-30 (" CX-4 " est déjà utilisé par Mazda pour un autre modèle sur le marché chinois) est le SUV qui doit combler le fossé.

Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

Quelle sont les dimensions de ce Mazda CX-30 ?

4,4 mètres de long, 1,8 mètre de large et 1,54 mètre de haut pour être précis. Cela le rend exactement 11 centimètres plus court que le CX-5 et 12 centimètres plus long que le CX-3. Ce CX-30 est également plus court d'environ 6 centimètres que la nouvelle Mazda 3 avec laquelle il partage sa plateforme.

Concernant l'espace intérieur, il fait de petits miracles par rapport au CX-3 : les passagers arrière disposent d'un peu plus d'espace pour les jambes et la tête – cela ne reste toutefois pas vraiment " généreux " - et la ceinture de caisse est également un peu plus basse, ce qui réduit l’effet cocon.

Avec un coffre proposant de 430 litres à 1.406 litres, la Mazda est à la traîne par rapport à ses concurrentes comme les Seat Ateca et Skoda Karoq. Ceci est en partie dû au design du coffre et au hayon incliné. La modularité se limite à un dossier rabattable selon un rapport 40/60. Pas de dossier inclinable, ni de banquette arrière coulissante.

Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

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Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

Vous parliez d'un lien avec la Mazda 3 ?

En effet, la plateforme est la même. Question design, le SUV suit de près la nouvelle interprétation du design Kodo affiché par la Mazda 3. D'ailleurs, ce CX-30 a été conçu en Europe, avec à sa tête notre compatriote Jo Stenuit. Vous pouvez voir le lien avec la Mazda 3 dans la calandre raffinée, les phares étroits et les flancs lisses. Ici, pas de hanches musclées comme sur la Mazda 3 : ce sont surtout les extensions de carrosserie et les passages de roue qui lui donnent du caractère.

À l'intérieur, le lien avec la Mazda 3 est très clair : le tableau de bord a le même design minimaliste, avec seulement des ouïes d'aération, la climatisation (avec des boutons au lieu d'écrans tactiles, ce que nous préférons), l’instrumentation (partiellement numérique) et un écran multimédia que l'on contrôle avec une molette sur la console centrale. La qualité de finition est bonne, la position de conduite est toujours excellente.

Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

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Quels sont ses moteurs ?

Les mêmes moteurs que sur la Mazda 3. On y voit un moteur à essence et un diesel, qui peuvent toujours être combinés avec une boîte manuelle à six rapports ou une boîte auto à six rapports. Ils sont disponibles en version à traction avant ou à quatre roues motrices. Le moteur essence est le 2.0 Skyactiv-G atmosphérique de 122 ch, un « mild-hybrid » ; le diesel est le 1.8 Skyactiv-D de 116 ch. Plus tard, le Skyactiv-X fera son apparition, il s’agit du moteur essence qui promet la consommation d'un moteur diesel.

Essai : Mazda CX-30, combler le fossé

Comment roule cette Mazda CX-30 ?

Lors de notre première prise en main, nous avons essayé la version essence 2.0 Skyactiv-G avec la boîte manuelle à six rapports. Comme toujours chez Mazda, ce n'est pas un moteur costaud : il accélère à 100 km/h en 10,6 secondes, et sa vitesse maximale est de 186 km/h. À bas régime, vous pouvez vous attendre à la réponse d'un moteur atmosphérique, avec une puissance linéaire.

Question reprises, il vous faudra travailler avec le levier de vitesses. Heureusement, il est agréable. Notre première prise en main du moteur Skyactiv-X sur la Mazda 3 – nous vous en dirons bientôt plus - nous a appris qu'il ne fait pas de miracles dans ce domaine, mais qu'il fonctionne mieux que le Skyactiv-G. Donc, si vous voulez un CX-30 un peu plus dynamique, il conviendra peut-être d’attendre le Skyactiv-X. Du côté positif, l'ordinateur de bord affichait un bon 6 l/100 km, ce qui équivaut aux valeurs de consommation WLTP annoncées.

La CX-30 roule comme n'importe quelle autre Mazda : précise, engagée et dynamique. Comme une Mazda 3 haute sur pattes, en fait, bien que le CX-30 soit un peu plus confortable en raison de sa suspension plus haute. En parlant de confort : le moteur essence Skyactiv-G est bien isolé et à peine audible. Les bruits de roulement pourraient être un peu mieux filtrés.

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Combien coûte ce nouveau Mazda CX-30 ?

Le SUV est affiché à partir de 25.890 € avec le moteur à essence Skyactiv-G. Le moteur diesel est un peu plus cher : 27.390 €. Comme toujours, la liste d'options est limitée : pour profiter d’un équipement spécifique, il faut donc souvent chercher une finition supérieure. Mais l'équipement de série est costaud et comprend Apple CarPlay, l'affichage tête haute, le capteur de pluie et le régulateur de vitesse. Des sièges chauffants, des caméras 360° et un hayon électrique font partie de l'équipement de série à partir du deuxième niveau de finition.

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Conclusion

Le Mazda CX-30 présente de nombreux avantages pour devenir l'un des modèles les plus populaires de la gamme Mazda : un design attrayant, un espace intérieur utilisable, un équipement de série costaud et un bon compromis entre confort de conduite et dynamique. L’approche unique de Mazda en matière de design et de moteurs présente toutefois quelques inconvénients. Nous sommes curieux de savoir ce que le Skyactiv-X peut apporter à ce dernier sujet.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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