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1. Ni hybride, ni VE
La technologie e-Power n'est ni entièrement hybride, ni entièrement électrique. L'entraînement (aux roues avant) provient d'un moteur électrique de 140 kW (190 ch) qui est alimenté par une batterie. Cependant, cette dernière ne peut être chargée via une source externe : en effet, elle est servie en électricité par un moteur essence couplé à un générateur.
Et non, il ne s’agit pas non plus d’une hybride, parce que le moteur à combustion n’entraine pas directement les roues. Il s'agit donc d'une voiture électrique avec un prolongateur d'autonomie. Cependant, contrairement aux concepts similaires que l’on a vu dans le passé (Opel Ampera, BMW i3 REX), la batterie est bien plus petite, ce qui permet de maintenir le prix à un niveau raisonnable.
2. La batterie est trop faible
Le moteur électrique peut développer jusqu’à 140 kW, mais la batterie ne peut produire plus de 80 kW (108 ch). Comment tout cela est-il possible ? Lorsque vous demandez la pleine puissance en accélérant, le moteur thermique s'enclenche via le générateur. Le moteur électrique est alors alimenté simultanément par la batterie et le générateur.
3. VCR
Le moteur essence est un 3 cylindres doté de la technologie VCR. Cette abréviation signifie "taux de compression variable". Cette technologie, qui a fait ses débuts chez Infiniti (la marque de luxe de Nissan), permet au moteur d'atteindre son efficacité optimale dans des conditions bien plus larges qu'un moteur essence classique.
4. Linear Tune
Pour éviter le fameux effet « moulin à café » typique des véhicules hybrides sans boîte de vitesses (qui a dit Toyota?), Nissan a réglé la gestion du trois cylindres de manière à ce que son régime grimpe d'une manière subjectivement proportionnelle à l'accélération. Nissan a baptisé cette technologie "Linear Tune".
5. Rien de neuf sous le soleil ?
Bien que le Qashqai soit la première voiture en Europe à être équipée de la technologie e-Power, celle-ci n'est pas nouvelle. En effet, la marque japonaise vend la Note e-Power dotée de la même technologie, depuis 2016.
