François Piette

27 OCT 2015

La commission européenne savait depuis 2013 au sujet du logiciel espion

Il y a deux ans, les hauts fonctionnaires de la Commission Européenne ont été mis au courant des résultats incorrects de divers constructeurs automobiles lors des tests d’émissions. C’est du moins ce qu’affirme un journal britannique, le Financial Times, qui se base sur des documents internes de la Commission Européenne.

En dépit de plusieurs avertissements du commissaire européen de l’Environnement Janez Potocnik sur une éventuelle fraude au sujet des émissions de certains véhicules, les choses sont restées en l’état. Si l’affaire n’avait pas été révélée au grand jour aux Etats-Unis, les constructeurs auraient continué à glisser au travers des mailles du filet jusqu’en 2017.

La machine se réveille

De par l’énorme scandale que cela a suscité, Bruxelles est actuellement bien conscient de la nécessité de tests plus sévères sur les véhicules diesel.

Volkswagen propose aux propriétaires d’un véhicule motorisé par le 1.6 TDI, une réduction à l’achat d’une nouvelle voiture. En effet, ce moteur ne peut être mis en conformité par une simple mise à jour du software. Hélas, cette offre n’est valable que pour les clients allemands… Pour l’instant ?

La somme des coûts engendrés par ce scandale pourrait coûter au total, près de 30 milliards d’euros au constructeur.

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