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Concept oublié : Ford Indigo, la vitrine

<p><span>Un an tout juste après la présentation à Détroit de la Ford GT90, la marque surprend à nouveau les puristes et ses fidèles avec un nouveau concept-car&nbsp;: l’Indigo. Ce monstre légal sur la route devait être la vitrine de Ford dans les années 1990, surtout pour qui s’intéressait au sport automobile.</span></p>

Écrit par Wim Bervoets

28 Juillet 2017

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Le nom « Indigo » fait naturellement référence à la couleur de cette Ford. Au travers de toutes ses années d’expérience, la marque a naturellement acquis un certain savoir-faire en matière de compétition. Et c’est ce qu’elle a voulu démontrer avec ce concept : ce à quoi ressemblerait une Indy Car si elle était immatriculée. A en croire les responsables, Indigo fait aussi référence à « Indy Go ! ».

Prête en six mois

Parce qu’il a pu à nouveau faire appel à ses partenaire habituels de compétition, Ford a pu rapidement développer ce modèle : en 6 mois, le concept était prêt. L’entreprise britannique Reynard Motorsport a développé une monocoque en carbone et aluminium et le préparateur Cosworth s’est penché sur le moteur. Le développement est dû au designer français Claude Lobo qui dans les années 1990, a également signé les Ford Ka et Focus.

V12 6.0 de 435 chevaux

Cosworth a associé deux V6 Duratec de 3 litres pour former un gros V12. Ce dernier produit 435 chevaux, ce qui promet à l’Indigo, qui ne pèse que 1.043 kg, d’atteindre les 100 km/h en 3,9 secondes seulement. La transmission se fait sur les roues arrière via une boîte à six vitesses (et boutons sur le volant). Le fait le plus remarquable ? En dépit de son look extrême, l’Indigo était homologuée pour la route.

Production

Mais à l’instar de la Ford GT90, la marque à l’ovale bleu n’a finalement pas lancé la production de ce modèle. Seul un autre exemplaire fût produit, non roulant et il fût mis aux enchères. Le nouveau propriétaire de cette Indigo l’a malheureusement accidentée peu après, ce qui fait que Ford possède l’unique exemplaire restant de l’Indigo. Et le V12 ? Il a finalement trouvé son chemin sous le capot des Aston Martin, alors sous le giron Ford.

Wim Bervoets

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