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Renault avec sa 4 e-Plein Air, Volkswagen avec sa e-Kafer, Jaguar avec son E-Type Zero, voire même Aston Martin avec sa solution flexible pour l’instant appliquée sur une DB6 Volante : de plus en plus de constructeurs craignent pour l’utilisation future de leurs modèles historiques et ont développé des solutions d’électrification. La FIVA, la « Fédération Internationale des Véhicules Anciens », a mis un peu de temps à réagir, mais leur déclaration est on ne peut plus claire…
Si la FIVA « comprend la motivation de certains propriétaires d’électrifier leurs véhicules », elle stipule également qu’en tant « qu’organisation dédiée à la préservation, à la protection et à la promotion des véhicules anciens, [elle] ne peut pas promouvoir l’utilisation de composantes des véhicules électriques modernes (moteurs et batteries) pour remplacer le groupe motopropulseur d’un véhicule ancien. » En clair, armé d’un moteur électrique moderne et de batteries, une voiture ancienne cesse d’être une voiture historique.
La FIVA recommande donc vivement aux propriétaires, constructeurs et garages spécialisés désireux d’effectuer ce type de transformation, de développer des solutions réversibles, de manière à ce que le véhicule puisse, si souhaité à l’avenir, « revenir à son état d’origine et redevenir un véhicule ancien.»
