Pierre-Benoit Sepulchre

24 DÉC 2020

En manque de pièces, Toyota met trois de ses usines à l’arrêt

Le blocage des échanges entre la France et la Grande-Bretagne n’arrange personne

La crise sanitaire qui sévit actuellement dans le monde a de multiples conséquences. Suite à la découverte d’une nouvelle variante du coronavirus, la France a décidé de mettre provisoirement un terme aux échanges avec la Grande-Bretagne. De quoi perturber le bon fonctionnement de centaines d’entreprises, en ce compris dans le secteur automobile.

Les chaînes de montage à l'arrêt

C’est le cas de l’usine française du constructeur japonais Toyota, située à Onnaing, à quelques kilomètres de la frontière belge, dont la production a momentanément été interrompue. Deux autres usines du groupe sont également concernées : "Au vu des pénuries de pièces dues aux retards de transport et à la nature incertaine de la durée de fermeture des frontières pour les activités logistiques, Toyota Motor Europe, siège européen de Toyota, a décidé de procéder à un arrêt contrôlé de ses activités de production pour son site français et ses deux sites anglais", a indiqué ce lundi à l'AFP la direction de la communication de l'usine française.

Toyota est propriétaire de sept usines sur le Vieux-Continent. Celle d'Onnaing dans les Hauts-de-France (qui produit les Yaris et Yaris Cross), deux de l’autre côté de la Manche (qui produisent les Corolla, Corolla Break ainsi que des moteurs), ainsi que deux en Pologne qui produisent des moteurs, une en République Tchèque (Aygo et Yaris en 2021) et une à Sakarya en Turquie (CH-R et Corolla berline). Enfin, un autre établissement installé en Russie produit des Camry et des RAV4.

La production pourrait redémarrer dès ce 28 décembre, à condition que le trafic routier puisse reprendre normalement entre la France et la Grande-Bretagne.

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