Vroom

19 JAN 2021

Essai : Toyota Highlander, 7 places à l’américaine

Produit et commercialisé aux États-Unis depuis près de 20 ans, le Toyota Highlander traverse l’Atlantique pour être proposé sur le Vieux Continent. A-t-il les armes pour séduire les clients européens ?

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ


20210118210020toyotahighlander(5).jpg

Le Toyota Highlander, un gros SUV 7 places de près de 5 m de long, est proposé pour la première fois dans les concessions européennes. Mais ce n’est pas un nouveau modèle pour autant ! Il en est en effet déjà à sa quatrième génération. La marque japonaise le commercialise depuis le début des années 2000 principalement aux États-Unis. Grâce à ses 7 places et sa motorisation hybride, ce Highlander a-t-il aussi une carte à jouer en Europe ?

Imposant, mais pas intimidant

20210118210019toyotahighlander(6).jpg

Avec 4,95 m de long, 1,93 m de large et 1,75 m de haut, ce Highlander en impose. Mais sans paraître trop massif non plus. Son design évoque les autres modèles de la marque nipponne, avec une grande calandre et des feux fins. Il y a un petit quelque chose d’américain dans ce véhicule japonais. Ce qui est logique puisqu’il est construit là-bas !

7 places et du coffre

20210118210014toyotahighlander(3).jpg

Grâce à un empattement important, il y a de l'espace dans ce Highlander. Surtout pour les passagers de la seconde rangée. Ce SUV dispose de 7 places et est proposé uniquement dans cette configuration. Toyota promet que chacun de ces 7 sièges peut accueillir une personne adulte. S’il est effectivement possible pour n’importe qui de s’assoir dans les places du fond, un adulte ne souhaiterait pas y rester pour une longue durée. L’espace pour les genoux est acceptable, mais ces derniers se situent très haut une fois assis. Quant à la tête, disons qu’il ne faut pas être trop grand pour la glisser confortablement.

Lorsque tous les sièges sont rabattus, le plancher est plan et le coffre est tout simplement immense. Le plus long de sa catégorie selon Toyota ! À l’inverse, avec les 7 sièges en place, le coffre est certes (beaucoup) plus petit, mais il a le mérite d’exister. Bien joué Toyota.

Qualitatif, mais pas vraiment premium

20210118210019toyotahighlander(4).jpg

Une fois derrière le volant, difficile de ne pas regarder l’écran central de 12,3 pouces ! Réactif et de bonne définition, il est agréable à l’œil. Il est divisé en deux parties distinctes, mais seule l’une d’entre elles peut être affichée sur tout l’écran. Malheureusement, ce n’est pas la plus utile… En effet, il n’est possible que d’afficher la climatisation ou les données de conduite « en grand » et non la carte ou le multimédia. Dommage. Cet écran central prend place sur une planche dont les matériaux sont de bonnes factures, comme dans le reste de l’habitacle : cuir, bois, plastiques moussés, etc. Pourtant, il ne se dégage pas une ambiance « premium ». Peut-être à cause du design général qui est très chargé…

Des fonctionnalités de « luxe » sont présentes : sièges chauffants et ventilés, conduite semi-autonome, caméra 360°, etc. À la pression d’un bouton, le rétroviseur central se transforme en écran couplé à une caméra arrière ! Un détail plus qu’appréciable surtout lorsque les 7 sièges sont utilisés ou que le coffre est rempli. Pratique.

À conduire gentiment

20210118210020toyotahighlander(7).jpg

Pour mettre ce gros SUV en marche, Toyota ne propose qu’un seul moteur : un 2.5 hybride non rechargeable de 248 ch. Capable d’atteindre 100 km/h en 8,3 s, ce bloc ne transforme pas le Highlander en un cheval de course. Mais il est plus que suffisant pour s’insérer confortablement dans la circulation.

Le constructeur japonais annonce avoir particulièrement travaillé l’insonorisation de ce gros SUV. En mouvement, on ne perçoit presque aucun bruit de vent ou de roulement. À basse vitesse, lorsqu’il est en marche, le moteur se fait également très discret. En revanche, dès qu’il est sollicité et qu’il monte dans les tours, le 2.5 l se fait entendre. Avec sa taille, son poids, son moteur bruyant à haut régime et ses suspensions qui filtrent bien le revêtement, ce SUV donne plutôt envie d’être utilisé doucement, comme un bon père de (grande) famille. Ce Highlander est 4 roues motrices, mais uniquement grâce à son moteur électrique. En effet, il n’y a que ce dernier qui entraine les roues arrière alors que l’essieu avant est entrainé par le moteur thermique.

Consommation maîtrisée

20210118210019toyotahighlander(2).jpg

Comme dans la plupart des Toyota actuelles, il existe un bouton EV sur la console centrale qui permet de n’utiliser que le moteur électrique. Et comme dans la plupart des Toyota actuelles, il ne permet que de parcourir quelque centaine de mètres, juste de quoi quitter silencieusement son domicile. La marque japonaise est passée maître dans l’art des moteurs hybrides non rechargeables et cela se reflète tout particulièrement dans ce Highlander. Le constructeur nippon annonce une consommation mixte de 6,6 l/100 km selon les normes WLTP. Le trajet de ce premier essai nous a fait découvrir les petits villages et les campagnes plutôt que le réseau autoroutier belge. Mais nous n’avons pas hésité à « malmener » un peu ce Highlander pour tester son dynamisme et ses performances. Le résultat ? Une consommation bien maîtrisée de 7 l après 100 km. A priori, ce SUV consomme donc assez peu pour son gabarit…

Quel concurrent ?

20210118210020toyotahighlander(8).jpg

Combien faut-il débourser pour s’offrir ce SUV 7 places ? Les prix débutent à 56.460 € pour la version de base et grimpent jusqu'à 66.490 € pour la version Premium Plus de notre essai. Les deux places dans le coffre sont standards, peu importe la version, pas besoin de payer de supplément. Les équipements de base sont également généreux. Difficile de se plaindre donc, pour un SUV 7 places hybride…

Notre verdict

20210118210013toyotahighlander(1).jpg

Ce Highlander de quatrième génération, commercialisé pour la première fois en Europe, est une bonne voiture. Sa dernière rangée de sièges n’est peut-être pas idéale pour les longs trajets, mais il est tout à fait possible pour un adulte de s’y installer. Et son moteur, un peu bruyant à haut régime, maîtrise visiblement à merveille sa consommation.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ