Norris a en effet remporté sa première victoire. Mais qu'avons-nous appris d'autre ?

1. Norris enfin au sommet

Il aura fallu attendre 110 courses et 15 podiums pour que Lando Norris (McLaren) décroche enfin sa première victoire. Norris a en effet pris la tête suite à l’intervention de la safety car à un moment qui lui était propice… Notez que cette victoire est vraiment méritée car même après le redémarrage, Max Verstappen (Red Bull) n'a pas réussi à s'imposer. En effet, Norris creusait l’écart avec le Néerlandais tour après tour ! Un retournement de situation extraordinaire qui est le fruit d’une McLaren sérieusement remise à jour. Le championnat connaît-il un tournant passionnant ? En tout cas, ce fut un plaisir de voir le petit monde de la F1 féliciter Norris après la course !

2. Newey quitte Red Bull !

Des bouleversements, il n’y en avait pas seulement sur la piste ! En amont de ce week-end, Red Bull a annoncé qu’Adrian Newey, le génial designer de l’écurie, allait quitter l'équipe en 2025. Newey est considéré comme l'une des principales raisons du succès de Red Bull. Il a notamment à son actif, les voitures victorieuses au championnat du monde de Sebastian Vettel, de Häkkinen (chez McLaren) ainsi que celles de Villeneuve, Hill, Prost et Mansell chez Williams. Des rumeurs laissaient déjà entendre que Newey irait chez Ferrari pour ramener Lewis Hamilton au sommet, mais l’ingénieur a coupé court en déclarant qu'il préférait partir en vacances dans un mobile home avec sa famille.

3. De l'action tous les jours

Il faut bien reconnaître que le circuit semi-urbain de Miami, utilisé depuis 2022, n'a pas donné lieu à des courses particulièrement passionnantes... C'est un circuit délicat, technique, avec des niveaux d'adhérence imprévisibles et où il est difficile de doubler. Néanmoins, cette année, nous avons apprécié le spectacle, avec de l'action tous les jours grâce au nouveau format sprint : qualifications sprint le vendredi, course sprint et qualifications GP le samedi et, bien sûr, le grand-prix le dimanche. Chaque course a donné lieu à beaucoup d'action sur la piste, avec des batailles passionnantes… qui ont parfois dépassé les bornes !

4. Magnussen, un aimant à pénalités

Kevin Magnussen (Haas) est connu pour être l'un des pilotes les plus agressifs en piste. Et lorsque Haas semblait en mesure de ramener des points lors de la course sprint, il n’a pas hésité à faire de l’obstruction pour défendre son coéquipier Hülkenberg, mieux placé que lui. Il s'est ainsi battu bec et ongles contre un Lewis Hamilton (Mercedes) plus rapide que lui, au point de lui couper parfois la piste pour rester en tête. Cela lui a valu 35 secondes de pénalité lors de la course sprint, mais la fin justifie les moyens : Hülkenberg a terminé septième et a ainsi récolté deux précieux points pour l'équipe. Pendant le GP, les choses ne se sont guère améliorées : le Danois a percuté Logan Sargeant (Williams), ce qui l’a envoyé hors de la piste, et a écopé de 10 secondes de pénalité supplémentaires. Plus inquiétant encore, Magnussen en est à 10 points de pénalité pour l'année : à 12 points, un pilote est suspendu pour une course !

5. Un parcours en dents de scie pour Ricciardo

Nous nous penchons régulièrement sur les résultats de Daniel Ricciardo, dont l’avenir en F1 est compromis s'il n'est pas à la hauteur. Il semblait avoir mis toutes les chances de son côté après la course sprint : après s'être qualifié quatrième, il a réussi à conserver sa position malgré la pression intense de Carlos Sainz Jr (Ferrari), récoltant ainsi cinq points pour RB. Mais le même jour, il ne s'est qualifié qu'en 18e position pour la course, écopant également d'une pénalité sur la grille de départ en raison d'une erreur en Chine… Un résultat décevant, d’autant que son coéquipier Tsunoda s'est classé dans le top 10 en qualifications et en course. La régularité n'est donc toujours pas au rendez-vous...