François Piette

19 OCT 2009

Fun Cup: Cornélis Racing Quick renoue avec la victoire à Hockenheim

Trop souvent malchanceux ces derniers temps, Manu Nava, Eric Gressens et Georges Colman ont renoué avec la victoire à l’occasion du German Fun Challenge à Hockenheim. C’est au sprint que les pilotes du Cornélis Racing Quick se sont imposés devant les leaders de la compétition 2009 Michel Simul-Philippe Systermans-Fabio Paoleschi qui semblent bien partis pour offrir un nouveau titre au Colson Racing.

Le ciel est gris mais le revêtement est sec quand les VW Fun Cup prennent possession de la piste pour leurs essais au terme desquels on pointe au faîte de la hiérarchie la voiture n°268 menée à bride abattue par un Maxime Soulet en grande forme. Crédité d’un chrono de 2.08.955, le MPM Racing précède Paolino Chimentin-Christian Carlotto-Stefano Caprotti (Italian Team – 2.09.340) et Alexandre Viron-Laurent Richard-Pierre-Etienne Bordet (MTE Rétrodor-2.10.004). Le hasard faisant bien les choses, le tirage au sort confirme ce verdict puisque « Max la menace » et ses équipiers Michel Pulinx, François Verbist et Armand Fumal se retrouvent en pole position, bien décidés à prendre d’emblée la poudre d’escampette.

La mécanique ne leur en laissera pas l’opportunité. Le feu est passé au vert depuis quelques minutes que la VW Fun Cup blanche et bleue rentre au stand où le diagnostic est vite posé : « Une rotule a cassé à l’arrière et la roue a reculé, endommageant une durit de freins », précise Armand Fumal avant d’ajouter, fataliste : « Pour nous, le championnat est fini. Il nous reste à peaufiner la mise au point de l’auto en vue de la World Fun Cup à Misano… »

Avantage Italie

En tête de la meute, Edouard Mondron donne le tempo : au bout d’une heure de ronde, le jeune fer de lance du Kronos Racing devance d’une poignée de secondes un groupe où Davide Memmola (G-Force), Laurent Richard (MTE Retrodor), Michel Simul (Colson Racing) et Manu Nava (Cornélis Racing Quick) ne se font aucun cadeau. Au fil des tours, un autre équipage vient se mêler aux débats : Paolino Chimentin, Christian Carlotto et Stefano Caprotti (Italian Team) tiennent en effet une cadence soutenue qui leur permet de pointer en tête au premier tiers de la distance… et d’y demeurer une heure plus tard à mi-course.

A ce moment, les meneurs précèdent d’une petite cinquantaine de secondes les leaders de la compétition belge Michel Simul-Philippe Systermans-Fabio Paoleschi (Colson Racing) partagés entre l’envie d’aller « au charbon » et la nécessité d’assurer des points très importants à ce stade de la saison. Le top 5 est complété par Carlo Alessandro Merlo-Luigi Palopoli-Davide Memmola (G-Force), François Godard-Sébastien Ryhon (Cityzen Promotion Immobilière) et Manu Nava-Eric Gressens-Georges Colman (Cornélis Racing Quick), pénalisés d’un stop and go pour vitesse excessive dans la pit-lane.

Ce German Fun Challenge reste longtemps placé sous la domination du trio italien qui passe en tête les 4e et 5e heures mais voit ses rêves s’écrouler à une cinquantaine de minutes du drapeau à damier : des soucis de train avant contraignent Paolino Chimentin et ses amis à rentrer au stand, ouvrant une voie royale aux meilleurs équipages belges dont certains pilotes oublient toutefois de surveiller leur compteur dans la voie des stands. Résultat, après le trio du Cornélis Racing Quick, c’est au tour du Colson Racing de devoir observer un stop and go, et la même sanction frappe Alain Delrez et Pierre Piron (Astur Car) pourtant remontés à l’énergie dans le top 6.

Une demi-heure de folie…

Ces passages obligés par la pitlane bouleversent la hiérarchie et à une demi-heure de la fin, Manu Nava et son grand orchestre s’emparent d’un maillot jaune toujours convoité par les « Colson boys » distancés de… 3 secondes à la fin du 150e tour. Autant dire donc que tout est possible et qu’une fois de plus, c’est au sprint que va se jouer la victoire dans une épreuve de VW Fun Cup ! Plus question de tactique, Manu Nava et Philippe Systermans jettent toutes leurs forces dans la bagarre, tout en sachant que la moindre erreur se payera cash. L’ordre ne change pas jusqu’au drapeau à damier qui salue une victoire amplement méritée du Cornélis Racing Quick trop souvent assailli par la malchance depuis de longs mois. Excellents 2es, les pilotes du Colson Racing se consolent en mesurant l’importance de ce résultat qui leur permet d’envisager le dernier round avec une relative sérénité.

La médaille de bronze se joue également au finish, Edouard Mondron signant une remontée de toute beauté pour l’offrir au Kronos Racing à deux tours de la fin. Les places d’honneur récompensent Merlo-Palopoli-Memmola (G-Force) meilleurs représentants de la Squadra Azzura, et Piron-Delrez (Astur Car) bien revenus aux premières loges. On relève encore le succès d’Eckert-Eckert-Geng (Kanaligatoren) parmi les équipages allemands et de Dubuc-Eeckhout-Jorquera-Weisshaupt (Exodus) en  biplaces.

Classement final : 1. Nava-Gressens-Colman (Cornélis Racing Quick), 161 tours en 6h01.19.427 ; 2. Simul-Systermans-Paoleschi (Colson Racing) à 10.039 ; 3. Mondron-Mondron-Van Dalen (Kronos Racing) à 1tour ; 4. Merlo-Palopoli-Memmola (G-Force) ; 5. Piron-Delrez (Astur Car) ; 6. Vandenabeele-Damoiseaux (VV Speed) à 2 tours ; 7. Pindari-Cocconi-Horsemoon (Pitlane Competitzioni) ; 8. Godart-Ryhon (Cityzen Promotion Immobilière) à 3 tours ; 9. Chimentin-Carlotto-Caprotti (Italian Team) ; 10. Nelissen Grade-Van Rooij-Poncelet (MTE Blackbug) ; 11. Viron-Richard-Bordet (MTE Rétrodor) à 4 tours ; 12. Arbaud-Bignalet-Brangeon-Brangeon (MTE MacDo) ; 13. Eckert-Eckert-Geng (Kanaligatoren) ; 14. Magal-Quede-Ferraro (Ball Events - Exodus) ; 15. Bollen-Pinckers-De Cecco (Colson Racing 2) à 5 tours … 21. Dubuc-Eeckhout-Jorquera-Weisshaupt (Exodus) à 8 tours, vainqueurs en biplaces ; etc.

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