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Un modèle, un flop : Peugeot 604, la voiture du président était un échec !

Entre les constructeurs automobiles français et le haut-de-gamme, c’est une histoire à la « je t’aime, moi non plus » depuis environ 70 ans… Les tentatives furent nombreuses, mais les succès extrêmement rares. La Peugeot 604 en est le malheureux exemple…

Écrit par Jean-Francois Christiaens

19 Mai 2020

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Il fallait une bonne dose d’optimisme pour lancer, en pleine crise pétrolière, un nouveau vaisseau amiral uniquement motorisé par un gourmand V6 ! C’est en effet en 1975 que Peugeot lança la 604, une voiture qui devait défier les berlines allemandes déjà bien établies. Avec ce modèle, Peugeot espérait détourner l’entrepreneur français (voire européen) des habituelles Mercedes et autres BMW.

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Respect de la tradition

Contrairement à Citroën, Peugeot ne recherche aucune originalité technique. La 604 est un pur produit de son époque, avec un moteur avant et des roues arrière motrices. L’ensemble est néanmoins bien ficelé, notamment au niveau des liaisons au sol. Une tradition chez Peugeot, qui vaudra à la 604, des roues indépendantes, 4 freins à disques et une direction par crémaillère (assistée). Le V6 PRV n’est toutefois pas une grande réussite : rugueux, peu souple et gourmand, il reste de plus, largement moins puissant que les moteurs germaniques.

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Excellente routière

La 604 est une excellente routière : louée par la presse pour son comportement, elle séduit notamment le président français de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing, qui fait régulièrement l’éloge de ses qualités. Mais en dépit de toutes ses qualités, la 604 ne convainc pas : trop consensuelle, elle finira par se vendre à plus de 150.000 exemplaires… mais sur 10 ans !

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Evolutions

Pourtant, au fil des années, Peugeot y croit. L’équipement s’enrichit constamment, un moteur diesel se joint aux moteurs V6 essences et une version GTI (V6, 2,8 l, 155 ch) est même lancée à la fin de sa carrière, en 1984 ! Aujourd’hui encore, la 604 ne perce pas vraiment en collection et les plus beaux exemplaires ne dépassent pas les 10.000 euros…
Jean-Francois
							Christiaens

Jean-Francois Christiaens

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