Lorsque les Américains se mettent en tête de développer une sportive basée sur un châssis anglais, cela donne généralement un résultat bouillonnant ! Les amateurs doivent encore avoir en tête l’AC Cobra, ce monstre fugitif, prévu à la base pour supporter un 6 cylindres de 2 litres et qui termina avec un V8 de 7 litres… Cette fois, ces sacrés Yankees se sont attaqués à la Lotus Elise, en lui glissant au chausse-pied un V8 de plus de 1000 chevaux ! Pourquoi pas ?

« Une arme de destruction massive »

Et je ne rigole pas, c’est bel et bien ainsi que Hennessey Performance qualifie sa dernière création… Mais il y a de quoi ! Quand on se décide de troquer le 4 cylindres de 200 chevaux environ d’une Lotus Elise par un V8 enflammé, forcément, il y a de quoi terrasser le macadam ! Ainsi donc, les Américains nous prouvent une fois de plus qu’ils savent voir les choses en grand.

Un humour très américain…

Le communiqué indique aussi que, parfois, moins, ça veut dire plus. Comme quand on rabote les kilos au maximum, histoire d’obtenir les meilleures performances. Avec une masse de 1.071 kg, cette Venom GT joue dans la cour des poids plumes. Pour y arriver, elle a subi un régime intensif à base de fibre de carbone. La mode actuellement…

Mais ce même communiqué indique aussi que, parfois, plus veut dire plus… Soit… S’ils ne sont probablement pas les Platon du XXIème siècle, ces Américains de Hennessey savent en tout cas faire parler la poudre, comme vous le constaterez dans ce qui suit !

Un V8 très costaud

Bref, en reprenant le V8 biturbo de 6.2 l d’une Corvette ZR1, nos amis d’outre-Atlantique furent déçus de constater qu’il ne développait qu’un peu plus de 600 chevaux. Forcément trop maigre pour animer une masse d’une tonne. Ainsi donc, ils ont bricolé le moteur et ce dernier développe un puissance à la carte : de 725 à… 1200 chevaux ! La boîte va souffrir… Il s’agit d’une Ricardo à 6 rapports. Et les pneus aussi, des Michelin PS2…

Production limitée

Hennessey Performance a prévu de n’en commercialiser que dix, dont quatre auraient apparemment déjà trouvé preneur. Vu la puissance stratosphérique délivrée aux seules roues arrière, il se pourrait fort que des dix produites, on ne compte les survivantes que sur les doigts d’une main dans dix ans ! Toutefois, un contrôle de traction programmable sera disponible. Sans ce dernier, cela risque d’être sportif… Surtout sous la pluie !