Les chiffres d’immatriculations de mars 2020 étant particulièrement impactés par la crise du coronavirus (avec notamment des garages restés totalement fermés pendant 15 jours), mieux vaut comparer ceux de cette année aux chiffres du mois de mars 2019, avant la crise. On constate alors, souligne Traxio, la fédération du secteur automobile, « une chute considérable des immatriculations des voitures neuves (-17,3%) par rapport à une forte augmentation des véhicules d’occasion (+14,9%) ».
Un risque de pénurie ?
Une situation qui pourrait mener, si elle se poursuivait, à une augmentation des prix du marché de l’occasion. Selon Filip Rylant, porte-parole de Traxio : « la persistance de la médiocrité des ventes de voitures neuves combinée à la demande élevée de voitures d’occasion, mettrait le marché sous pression si la demande demeurait élevée. Il risquerait en effet de se produire une pénurie côté offre qui ne manquerait pas d’impacter la disponibilité et le prix des occasions ».
Surtout en essence
Pour le moment, ce sont surtout les voitures à essence qui rencontrent le plus grand succès sur le marché de l’occasion. En mars 2021, elles représentaient 50,2 % des immatriculations en occasion contre 45,7 % de diesel et 3,1 % d’hybride. L’âge moyen des voitures d’occasions immatriculées (7 ans) reste, en revanche, assez stable.
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