Mercedes-Benz
Le baroudeur étoilé né en 1979 se réinvente à l’ère de la mobilité électrique. Le Classe G électrique ne s’appelle néanmoins pas EQG, mais G 580 EQ. Mais s’annonce quoiqu’il en soit plutôt zélé !
Dans le segment du très très haut luxe, rares sont les marques à pouvoir se vanter d’avoir été profitables. Même Bugatti s’y est cassé les dents avec l’invraisemblable Royale ! Quand Hispano lance sa J12 en 1931, le contexte est contre lui : la situation économique mondiale est largement défavorable et il existe déjà sur le marché, une grande quantité de voitures prestigieuses peinant à se vendre. Pourquoi donc se lancer dans une telle aventure ? Tout simplement pour montrer qui est le boss !
Synonyme d’excellence
Hispano-Suiza va briller comme jamais lors de la présentation de cette J12. Dérivé d’un moteur d’avion, le V12 conçu par Mark Birkigt se singularise par sa cylindrée (9,4 l pour la première mouture, puis 11,3 l à partir de 1937) et son immense finesse de fonctionnement. La ligne d’échappement compte d’ailleurs une quantité impressionnante de silencieux pour réduire à néant tout bruit moteur ! Autre particularité de cette mécanique : technologie aéronautique oblige, tout est doublé pour davantage de fiabilité !
Aucune fuite
Les journalistes et autres essayeurs de l’époque sont tous unanimes : cette Hispano-Suiza J12 est un vrai chef d’œuvre, en dépit de sa masse et de sa boîte à 3 rapports. Une anecdote rapporte d’ailleurs que la voiture était si bien construite que le constructeur n’hésitait pas à mettre une feuille blanche sous la voiture pour prouver l’absence totale de fuite d’huile ! Inimaginable pour l’époque…
Ça pousse et ça freine !
Bien entendu, comme il était de coutume en cette période d’avant-guerre, le châssis Hispano fut habillé par les meilleurs carrossiers : Figoni & Falaschi, Vanvooren, Chapron, Saoutchik… Somptueuse dans sa robe, accusant plus de 2 tonnes, cet élégant léviathan d’acier, de cuir et de chromes pouvait croiser à largement plus de 160 km/h. Même le freinage surpassait ce qui se faisait à l’époque avec un servo-frein d’une étonnante efficacité.
Aujourd’hui ?
Symbole d’une époque révolue, abandonnée en 1938 pour préparer la guerre et permettre à la marque de se concentrer sur l’aéronautique, l’Hispano-Suiza J12 est toujours aussi majestueuse aujourd’hui. La grosse centaine d’exemplaires produits change très rarement de mains et à des tarifs démarrant bien au-delà du demi-million d’euros. L’exemplaire que vous avez sous les yeux s’est d’ailleurs vendu un million d’euros chez Artcurial en 2014…
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