Suzuki
Suzuki a donné à sa petite Swift un tout nouveau moteur et l’a habillée d’une robe entièrement retravaillée. Et pourtant… rien ne semble avoir changé ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
BMW a pensé sa Série 8 comme une voiture de Grand Tourisme, et le badge M collé à sa carrosserie ne change pas fondamentalement cette approche. Cette M8 ne se comporte pas comme une bête de circuit. À son volant, on sent un engin plus sportif, plus ferme et plus réactif qu’une 840i, mais toujours avec cette âme de GT capable d’avaler les kilomètres rapidement. Très rapidement !
Le design intérieur de cette M8 est différent des autres BMW avec une console centrale unique et des matériaux plus raffinés. Les motifs sur les sièges, l’omni présence du cuir, les ceintures de sécurité marquée des couleurs M, toutes ces touches expriment une certaine exclusivité. Là où le bât blesse, c’est côté « écran ». Le constructeur bavarois produisant aussi bien des Série 1 que des limousines Série 7, le système est identique dans l’ensemble de sa gamme. Ce qui amoindrit le sentiment d’exclusivité à bord de cette M8.
Hormis le cuir, un autre élément est omni présent dans l’habitacle : les boutons ! Si on n’a encore rien trouvé de mieux pour régler la température ou allumer les sièges chauffants (et refroidissants !), on s’y perd quand même un peu ici pour calibrer le comportement du véhicule. Heureusement, les boutons rouges M1 et M2 sur le volant sont là pour sauver la mise ! Il suffit de les paramétrer une bonne fois pour toutes et ils permettent d’alterner entre vos deux configurations préférées du bout des pouces. Disons une plus civilisé et une plus bestiale, par exemple.
Car ce bolide de plus de 5 m de long et 2 m de large est une véritable « bête » une fois quelques systèmes déconnectés. En plus des modes « Sport » et « Track » qui influent sur l’ensemble des éléments dynamiques, cette M8 peut envoyer sa puissance aux 4 roues ou uniquement aux roues arrière via la pression d’un des nombreux boutons. Il existe également un mode « Traction » qui conserve les 4 roues motrices, mais laisse au conducteur plus de libertés tout en lui évitant un écart fatal. Comme « routes grasses, 2 tonnes et 625 ch envoyés uniquement sur l’essieu arrière » ne font pas bon ménage, on a donc préféré garder les 4 roues motrices lors de cet essai… Mais pas de quoi bouder son plaisir : le mode « Traction » laisse suffisamment de champ libre pour qu’on ne se sente pas cadenasser par l’électronique. Une véritable GT de l’extrême, capable aussi bien de placer quelques travers au détour d’un virage que d’avaler sereinement les kilomètres.
Cette « bête » reste avant tout une voiture de Grand Tourisme idéale pour parcourir de longues distances et utilisable au quotidien. Les sièges sont confortables, l’habitacle bien insonorisé et le coffre libère assez de place pour partir en voyage, bien que son ouverture étroite soit peu pratique.
Étant la version Gran Coupé, cette Béhème M8 dispose même 4 portes et 5 places ! Enfin, le passager du milieu de la banquette arrière devra s’accommoder du tunnel central reprenant les commandes des deux autres occupants et d’une assise ferme. Une place de dépannage donc. S’il faut lui trouver un autre défaut, on relèvera aussi la visibilité périphérique plutôt limitée…. La caméra 360° est ici un précieux atout !
Le V8 biturbo de 625 ch et 750 Nm de couple est un magnifique compagnon de voyage. Sa sonorité est agréable dans l’habitacle. Présent, mais pas trop, il fait surtout savoir qu’il est prêt à bondir si l’on actionne la pédale des gaz. À l’extérieur, c’est une autre histoire, surtout au démarrage. Les voisins ne seront sans doute pas ravis de l’entendre rugir une fois sorti du garage, surtout avec l’échappement sport. Toute cette cavalerie permet à cette M8 d’atteindre les 100 km/h en seulement 3,2 secondes. Impressionnant pour une voiture de 2120 kg.
Ce poids est bien masqué durant la conduite malgré l’absence des 4 roues directrices des autres Série 8. On sent tout de même les 2 tonnes lors des freinages appuyés. Heureusement, les disques en carbone céramique arrêtent la bête rapidement et sans broncher.
Discutons de ce qui fâche : le prix. Avec de telles prestations, cette série 8 n’est pas donnée. Elle est même la voiture la plus chère du catalogue de la marque bavaroise avec un prix de départ de 154.650 € ! Notre modèle d’essais, avec ses options, s’échange contre 196.015 € ! Une sacrée somme à laquelle il faut rajouter le prix du carburant. S’il est possible de parcourir de longues distances à bord de cette M8, il faudra s’arrêter souvent pour remplir le réservoir de 68 litres. BMW annonce une consommation moyenne légèrement inférieure à 11 l/100 km. En réalité, comptez plutôt 14/15 l/100 km.
Impossible de descendre sous les 13,9 l/100 km durant cet essai malgré une bonne partie d’autoroute en respectant scrupuleusement les limitations de vitesse. En conduite sportive, la consommation explose à presque 30 l/100 km. Au carburant se rajoutent les taxes et autres malus qui atteignent des montants très élevés, peu importe votre situation géographique.
Suzuki a donné à sa petite Swift un tout nouveau moteur et l’a habillée d’une robe entièrement retravaillée. Et pourtant… rien ne semble avoir changé ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?
Pour lutter contre ses concurrents européens (et pour exister face à un petit frère plus stylé…), ce break sud-coréen mise sur la raison. Est-ce suffisant pour séduire ?
La division sportive « N » de Hyundai est-elle parvenue à rendre le SUV électrique Ioniq 5 aussi excitant qu’un véhicule thermique grâce à ses nombreux artifices, modes de conduite et fonctionnalités spécifiques ?
Le facelift de l’Opel Corsa renforce les traits de famille entre cette citadine et le restant de la gamme. Est-ce cependant suffisant pour démarquer ce modèle de ses cousines de Stellantis ?