Essais

Essai : Opel Astra GSe, dynamisme onéreux

Le badge GSe s’est mué en « Grand Sport Electric » chez Opel. Mais ces Astra hybrides sont-elles véritablement sportives ?

  • Vanhouche  Sébastien Vanhouche Sébastien
  • 07 février 2023
  • Opel
3,7
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 4,5
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 4,0
    Sécurité
  • 3,0
    Prix/Qualité
  • 3,5
    Consommation
  • 3,5
    Global
Avantages et inconvénients
  • Compromis confort/dynamisme 
  • Look désirable 
  • Homogénéité
  • 50.000 € pour une Astra !
  • Autonomie 100 % électrique 
  • Boîte peu réactive 

GSe est un acronyme important pour Opel. Et pas uniquement historiquement grâce aux Monza et Commodore « Grand Sport Einspritzung » (Grand Sport Injection). Mais aussi pour le futur avec la nouvelle Astra « Grand Sport Electric » ! L’Astra, on la connait puisque nous en avons déjà pris le volant. Et le badge GSe, on le connait aussi puisque nous vous l’avons déjà présenté en détails. Du coup, c’est rapidement que nous allons refaire le tour du propriétaire avant de voir si cette finition mérite son appellation « sportive ».



Ça fait son petit effet

Plus basse de 10 mm, cette GSe se pare d’une suspension entièrement inédite, de jantes spécifiques de 18 pouces et d’un peu de noir supplémentaire sur le pare-chocs avant et le toit. Dans l’habitacle, on retrouve uniquement des sièges badgés GSe à l’appui-tête intégré. Finalement, le tout est complété par une direction recalibré à la réponse 9 % plus rapide. Esthétiquement parlant, ça fait son petit effet. Cerise sur le gâteau, ce traitement peut aussi être appliqué au break Sports Tourer



225 ch et 360 Nm de couple 

Dans les deux cas, on retrouve sous le capot de ces Astra GSe un 4 cylindres PHEV de 1,6 litre développant un total de 225 ch et 360 Nm de couple. Une motorisation uniquement disponible dans cette finition qui leur permet d’atteindre 100 km/h en 7,5 s et une vitesse de pointe de 235 km/h. Correct pour un véhicule avoisinant les 1,7 tonne, sans plus. Quant à la batterie de 12,4 kWh, elle permet à Opel d’annoncer une autonomie 100 % électrique d’une soixantaine de kilomètres. Mais en pratique, ça donne quoi ?



Tout pour plaire ! 

Dès que l’on s’installe, on se rend malheureusement tout de suite compte que, malgré un look sportif, on manque de maintien latéral dans ces sièges fixés un poil haut pour un véhicule qui se veut « sportif ». Heureusement, l’Astra GSe se rattrape grâce à son train avant. Vif, précis et incisif, il se place parfaitement et facilement en courbe grâce à un direction ni trop ferme ni trop molle. Quant au train arrière, il enroule encore davantage les virages au levé de pied sans jamais décrocher. Aucun doute, Opel a bien travaillé, mais il faut aussi remercier l’excellente suspension FSD (Frequency Selective Damping) signée Koni. Point d’orgue de ces GSe, elle augmente le dynamisme de l’Astra sans pour autant figer ses mouvements de caisse et lui permet de prendre parfaitement ses appuis en virages. 1,7 tonne avez- vous dit ? Eh bien il n’y a que les freinages qui nous rappellent leur présence.



Cette suspension Koni permet également aux Astra GSe d’afficher une homogénéité et un compromis confort/dynamisme tout simplement bluffant ! Oui, on sent les aspérités de la route, finition sportive oblige, mais on n’est pas installé sur du béton. Et lorsque l’on saupoudre cet amortissement d’un habitacle bien insonorisé, on obtient une routière capable de revendiquer légitimement son appellation « haut de gamme ». 

Enfin presque… 

Malgré tout, cette Astra GSe n’est pas parfaite. Certes, sa consommation n’a pas explosé bien que nous ayons profité du dynamisme de l’engin. En revanche, on voit difficilement comment parcourir une soixantaine de kilomètres en tout électrique… Autre déception : sa boîte. L’unité à 8 vitesses manque de réactivité pour le caractère de l’animal. Dès que l’on sollicite le moteur, elle rétrograde de 2, voire 3 rapports, ce qui prend du temps… Résultat, à chaque fois que l’on écrase l’accélérateur, il faut patienter pour profiter des 225 ch. Moteur, suspension, châssis et direction, lorsqu’on mélange le tout, on obtient finalement un cocktail plus dynamique que véritablement sportif.



Combien ça coûte ?

Jusqu’à présent, entre le dynamisme et le confort de son châssis, on a droit au beurre et au sourire de la crémière. Et l’argent du beurre nous direz-vous ? Eh bien le voici, et il y en a un paquet, car cette Astra en finition GSe débute à partir de 48.900 € ! Opel n’a pas encore dévoilé le tarif du break, mais comme pour le reste de la gamme, on imagine qu’il faudra débourser 1.500 € supplémentaires, soit plus de 50.000 € ! 



Notre verdict

Grâce au travail réalisé par Opel sur le châssis et la suspension (merci Koni), ces Astra GSe affichent une homogénéité et un compromis confort/dynamisme bluffant ! Finalement plus dynamiques que véritablement sportives, elles coiffent tout de même la gamme en beauté. En revanche, la marque fait payer ces qualités au prix fort : environ 50.000 € ! À ce tarif, on s’approche (trop ?) dangereusement de certaines voitures premium ou du segment supérieur… voire de vraies sportives !

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Vanhouche  Sébastien
À propos de l'auteur : Vanhouche Sébastien Sébastien a toujours été passionné par le monde de l’automobile, au sens large. Tout l’intéresse dans le domaine, des petits ancêtres à moteur thermique aux mastodontes électriques modernes! Il a cependant toujours eu un petit faible pour les véhicules véloces, mais discrets. Rien de tel qu'un break qui déborde de puissance pour se faire plaisir tout en passant inaperçu!

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