François Piette

28 DEC 2016

5 choses que vous ne saviez pas sur la Mini classique

C’est une institution : plus de 5 millions d’exemplaires et une production étalée entre 1959 et 2000. La Mini classique, c’est également une histoire peu commune et un concentré de solutions ingénieuses. Voici cinq faits qui vous étonneront peut-être…

1. La Mini fût vendue sous plusieurs marques !

Au gré des fusions et des licences accordées, la Mini fût vendue sous une grosse demi-douzaine de marques : Austin, Morris, Rover, Riley, Leyland et même Innocenti ! En 1969, Mini devient une marque à part entière… Avant d’être à nouveau labellisée « Austin » en 1980, puis « Rover » en 1988.

2. Elle est très spacieuse

Les premières versions, avec fenêtres coulissantes, sont sans conteste les plus spacieuses de toutes, en dépit d’une longueur inférieure à… 3,3 m. En effet, la partie mécanique extrêmement compacte permettait de dédier 80 % de l’encombrement de la voiture aux passagers. Pour ce faire, Alec Issigonis eut l’idée révolutionnaire pour l’époque de placer la boîte de vitesses sous le moteur et de monter le tout de manière transversale. Une idée de génie qui fera son chemin, à une époque où les voitures populaires sont généralement des propulsions à moteur arrière…

3. Son créateur ne voulait pas d’une version sportive

Si aujourd’hui, la plus emblématique de toutes les Mini est la Cooper, cette dernière faillit ne jamais voir le jour. En effet, son géniteur, Alec Issigonis, ne voulait pas d’un tel dérivé pour cette voiture qu’il considérait avant tout comme populaire. Son ami John Cooper finit néanmoins par le convaincre : avec ses roues aux 4 coins, sa direction à crémaillère, sa traction avant et sa masse contenue, il y avait en effet un sacré potentiel ! Bien lui en a pris, car la petite a fini par rafler la victoire au rallye du Monte-Carlo !

4. Les Mini les plus puissantes ne sont pas les plus récentes

Tout le monde se souvient sans doute des Mini Cooper des années 1990, avec leurs extensions d’ailes et leurs jantes larges. Pourtant, avec 63 ch, ces dernières étaient loin des performances des Cooper S des années 1960, qui affichaient une douzaine de canassons supplémentaires et une masse bien inférieure !

5. Elle connut d’innombrables variantes

A l’instar de la gamme actuelle, la Mini était proposée avec bon nombre de carrosseries : depuis la berline à deux portes au break avec boiseries apparentes (Clubman), en passant par la très BCBG Wolseley Hornet aux parties avant et arrière remaniées.

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