Malgré son évident clin d’œil stylistique à la 500 du milieu des années 1950, la 500 actuelle n’a cessé de bénéficier de technologies modernes pour rester à la pointe du marché. La dernière en date, bien dans l’air du temps, réside dans l’intégration d’une mécanique hybride sous sa nostalgique carrosserie. De quoi permettre à la petite Italienne de répondre à tous les besoins puisque cette version hybride de la 500 se pose en intéressante alternative, plus abordable, à la toute nouvelle 500 proposée quant à elle avec une motorisation entièrement électrique. Dans le cas de l’hybride testée ici, on conserve en effet un prix net, toutes remises incluses, de seulement 11.990 € ! Sans oublier que Fiat offre, pendant la période Salon, une rassurante garantie de 10 ans !
Alterno-démarreur
Partagée avec sa sœur Fiat Panda Hybrid, la mécanique de la 500 Hybrid s’articule autour du nouveau moteur 3 cylindres 1.0 l FireFly de Fiat. Ce moteur développe 70 ch et 92 Nm. Et bénéficie surtout d’une botte secrète : un petit moteur électrique de type alterno-démarreur. Ce dernier est monté directement sur le bloc thermique et interagit avec lui par l’intermédiaire d’une courroie. L’ensemble se complète avec une petite batterie lithium-ion installée sous le siège conducteur.
En pratique ?
Voilà pour la théorie. Et en pratique ? Premier constat : cette solution hybride permet de multiplier les phases d’arrêt/démarrage du moteur thermique de manière très transparente. En ville, on oublie rapidement le fonctionnement du Stop&Start à bord de cette 500 Hybrid. Ici, la voiture n’est pas « secouée » comme c’est souvent le cas à chaque coup de démarreur dans une citadine traditionnelle… Autre avantage pratique à l’usage : lors des ralentissements, l’alterno-démarreur récupère efficacement l’énergie pour recharger sa petite batterie tout en ralentissant progressivement la voiture. Avec un peu d’habitude, on ne touche quasiment plus à la pédale de frein.
« Zéro émission »
L’alterno-démarreur utilisé ici étant aussi capable d’alimenter seul les dispositifs auxiliaires du véhicule, on peut en outre évoluer avec le moteur thermique éteint. Inutile en effet d’être totalement à l’arrêt pour éteindre le moteur avec la 500 Hybrid. Il suffit de glisser le levier de vitesses au point mort quand le témoin du tableau de bord nous y invite, sous 30 km/h, et ensuite se laisser glisser dans le trafic en mode « zéro émission » ! On notera, d’ailleurs, que la 500 Hybrid dispose d’un affichage digital en couleur très complet. Les amateurs de graphiques/statistiques apprécieront de pouvoir surveiller le fonctionnement, en temps réel, de leur mécanique hybride.
Coup de pouce bienvenu
Enfin, on appréciera également le coup de pouce offert par l’alterno-démarreur lors des relances. Via sa courroie, il est capable de fournir une petite aide de 3,6 kW au moteur thermique (l’équivalent de +- 5 ch) dans les plus basses rotations. Ce qui donne, concrètement, l’impression de jouir de la réponse d’un moteur d’une un peu plus grosse cylindrée sans en avoir l’inconvénient côté consommation. La 500 Hybrid est homologuée à partir de seulement 5,3 l/100 km (118 g de CO2/km) selon la norme WLTP. Une consommation que l’on égale facilement en usage réel.
Vive
Notons d’ailleurs que cette 500 Hybrid ne se complait pas uniquement dans les centres urbains. Certes, elle y excelle grâce à son gabarit contenu (3,55 m) et la fonction « City » de sa direction rendant les manœuvres enfantines. Mais son amortissement, plutôt ferme, rend également la petite Italienne plaisante à manier sur des routes sinueuses à l’occasion. Bien insonorisé et peu vibrant pour un trois cylindres, son moteur profitera en outre du bon étagement de sa boîte manuelle à 6 rapports pour conserver un appétit mesuré même sur les grands axes.