Jean-Francois Christiaens

28 FÉV 2021

Essai : Mazda CX‑5 2021, retouches ciblées

Mazda opère son SUV CX-5 au laser pour l’aider à rester à la page. Des retouches subtiles, mais appréciables sur ce millésime 2021 ?

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Lancé en 2012, le premier CX-5 de Mazda inaugurait la technologie Skyactiv du constructeur japonais. Depuis, ce SUV remodelé en 2017 est devenu l’un des modèles phares du catalogue Mazda. Au niveau mondial, c’est d’ailleurs le modèle le plus vendu par la marque japonaise.

Style identique

Pour l’aider à rester à la page sur un segment très compétitif, Mazda offre à son CX-5 un léger remodelage pour son année modèle 2021. On ne peut pas vraiment parler de « face-lift » puisque l’on ne note pas d’évolution cosmétique. Le CX-5 conserve son style assez classique. Une allure plus conventionnelle, en tous les cas, que la dernière génération du Hyundai Tucson par exemple. Voire même que le nouveau Nissan Qashqai.

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Homura

On notera tout de même l’apparition d’une nouvelle série spéciale baptisée Homura au catalogue. Elle se démarque par des coques de rétroviseurs extérieurs noires et des jantes en alliage léger de 19 pouces spécifiques. Mais aussi par un intérieur noir agrémenté de surpiqures rouges « flamboyantes ». Pour la petite histoire, Homura signifie « flamme » en japonais…

MyMazda

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C’est principalement sur le système d’infodivertissement que se concentrent les modifications apportées à ce CX-5 2021. Grâce à la dernière évolution de l’appli MyMazda, le CX-5 se met à la page et permet d’offrir les services connectés de plus en plus appréciés : verrouiller/déverrouiller la voiture à distance, retrouver son véhicule via la géolocalisation sur un grand parking, envoyer une destination préparée via son smartphone directement dans le système de navigation, etc.

10,25 pouces, mais…

Le CX-5 en profite aussi pour jouir d’un nouvel écran de plus grande taille. L’ancien écran de 8 pouces cède sa place à un écran de 10,25 pouces. À l’usage, son format 8:3 (donc large mais pas très haut) ne le rend toutefois pas toujours très pratique. Quand on affiche la carte de navigation par exemple, le dégagement au-dessus du véhicule reste assez faible et oblige à « dézoomer » pour avoir une meilleure vue sur l’itinéraire à venir…

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On notera aussi que cet écran n’est pas tactile. « Pour des raisons de sécurité » annonce Mazda, il faut exclusivement utiliser la molette située sur la console centrale. Ce n’est pas toujours la solution la plus pratique. Mais l’ergonomie du système Mazda reste néanmoins assez simple. Et en plus, on n’aura ici pas de traces de doigts sur son écran !

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Plus globalement, on appréciera également l’excellente finition de ce CX-5 : les agencements sont soignés et les matériaux utilisés qualitatifs.

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Travail de l’ombre

Outre ce nouvel écran, le CX-5 2021 profite aussi de nombreuses petites améliorations techniques « cachées » pour magnifier son agrément dynamique et réduire autant que possible son homologation WLTP. Les modifications touchent les moteurs, la transmission automatique et la transmission intégrale. Sur papier, cela permet au CX-5 de diminuer ses émissions CO2 d’environ 10 grammes en fonction de la chaine cinématique retenue.

De 150 à 194 ch

Hormis ces améliorations ciblées, l’offre mécanique n’évolue (presque) pas. Le CX-5 2021 est proposé en essence avec le bloc 2.0 l atmosphérique Skyactiv-G de 163 ch ou avec le bloc 2.5 l Skyactiv-G de 194 ch. Le moteur diesel 2.2 Skyactiv-D reste aussi proposé en catalogue en 150 ou 184 ch. En fonction du moteur retenu, on peut troquer la boîte manuelle à 6 rapports contre une boîte automatique (6 rapports) et/ou opter pour une transmission intégrale.

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À l’ancienne

Pour cette première courte prise en main, c’est la version d’accès en essence 2.0 l Skyactiv-G 163 ch en deux roues motrices et en boîte manuelle que Mazda a mis à notre disposition. À titre de comparaison, cette version affiche maintenant une homologation WLTP de 152 g de CO2/km contre 163 g/km sur le millésime précédent.

L’ensemble offre un agrément de conduite « à l’ancienne ». Le 2.0l essence atmosphérique se montre rond pour évoluer en souplesse dans le trafic mais manque de « souffle » pour offrir des reprises musclées… Il faut alors tomber un ou deux rapports. Ce que l’on fait cela dit avec plaisir tant la commande de boîte est directe et précise ! Cravaché, le bloc offre alors une allonge enthousiasmante et assure des performances suffisantes au CX-5.

Référence dynamique

Sur le plan dynamique, ce CX-5 se montre toujours aussi plaisant à manier. Sans imposer un confort de marche trop ferme, ce SUV japonais fait en effet preuve d’une comportement agile et précis. Avis aux amateurs de conduite.

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Combien ça coûte ?

Le CX-5 débute à partir de 31.490 € en 2.0 Skyactiv-G 163. Comptez 33.490 € avec le même moteur pour jouir de la série spéciale Homura. La version de pointe Skycruise Takumi sur base du même moteur coûte, de son côté, 37.190 €.

Notre verdict

Les petites retouches apportées par Mazda à son CX-5 restent indiscutablement très subtiles. Pas de quoi aider cet « outsider » à se placer sous les projecteurs. Mais de quoi tout de même renforcer encore un peu ses qualités auprès des conducteurs « avertis » qui était déjà sensibles à ses arguments !
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