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Les pauvres sont plus enclins à la mortalité routière que les riches

C’est un constat cruel mais malheureusement bel et bien réel que le Washington Post vient de dresser. Selon une enquête récente, menée par Sam Harper, Thomas J. Charters et Erin C. Strumpf, et publiée dans l'American Journal of Epidemiology, les citoyens les plus pauvres seraient plus enclins à trouver la mort sur la route que les riches.

Écrit par Pierre-Benoit Sepulchre

19 Mai 2024

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En effet, aux États-Unis, le nombre de morts sur la route baisse depuis 1990 chez les plus instruits, mais augmente petit à petit chez les plus de 25 ans sans diplôme. En 1995, la mortalité routière était 2,5 fois plus élevée pour les personnes au plus faible capital scolaire par rapport aux plus diplômées. En 2010, vous avez à présent quatre fois plus de « (mal)chance » d’avoir un accident mortel si vous n’avez pas fait d’études supérieures.

Loin d’insinuer que l’école ferait des étudiants de meilleurs pilotes, l’article s’appuie sur des conclusions factuelles : « De façon générale, les moins éduqués possèdent des voitures plus âgées et moins fiables aux crash tests. Ceux qui ont moins d'éducation sont également susceptibles de gagner moins et de ne pas avoir d’options de sécurité facultatives, telles que des airbags latéraux, des avertissements automatiques ou des caméras de recul. » Les résidents des villes les plus pauvres manqueraient également de passages pour piétons, de panneaux de signalisation et de ralentisseurs, la faute à un intérêt moindre des pouvoirs publics locaux.

Pierre-Benoit
							Sepulchre

Pierre-Benoit Sepulchre

Photos: AP

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