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Marché belge : Le diesel en berne !

<p>La Febiac, la Fédération belge de l’automobile et du cycle, a divulgué les chiffres d’immatriculations de voitures neuves pour ce premier semestre de l’année 2017. Le résultat global est en hausse, mais les différences entre les régions sont assez marquées&nbsp;!</p> <br><br><br><br>

Écrit par François Piette

17 Août 2017

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Avec 322.302 véhicules neuf immatriculés durant ce premier semestre, le marché automobile belge connaît une progression de 4,1 % par rapport à la même période en 2016. Mais c’est surtout la Flandre qui tire le marché vers le haut, avec une augmentation de 12.518 immatriculations. En effet, les deux autres régions restent plutôt stables, avec une légère progression pour Bruxelles-Capitale (+ 694 immatriculations) et un léger tassement pour la Wallonie (- 516 immatriculations).

Vive l’essence !

Mais c’est surtout la tendance à la « dédieselisation » qui est flagrante. Ce mouvement a commencé en 2012, suite à l’abrogation de la prime fédérale au CO2, fin 2011. La part de marché du diesel est tombée de 75,3 % à la fin 2012, à 51,8 % à la fin 2016. Ce premier semestre, et pour la première fois depuis 1997, a vu une part de marché du diesel tomber à 46,5 %. Ce revirement de situation, c’est principalement en Wallonie qu’il est décelable. En effet, dans la région du Sud du pays, l’essence atteint une part de marché record de 53 %, contre 47,9 % à la Flandre et 41,6 % à la région Bruxelles-Capitale, la dernière qui préfère encore le diesel.

Types de voiture

En ce qui concerne les types de voitures, les résultats sont globalement similaires au travers des trois régions : dans tous les cas, ce sont les berlines qui ont le plus la cote sur notre territoire (37,3 %), devant les SUV (29,3 %) et les breaks (16,6 %). Notez que les cabriolets et coupés se vendent de manière très anecdotiques : respectivement 1,7 et 1 % !





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							Piette

François Piette

Photos: François Piette

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