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Essai : Firefly (2025), la petite luciole qui brille comme une grande

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{"fr":"SUV électrique Firefly moderne réfléchissant dans une flaque d'eau devant un bâtiment architectural.","nl":"Moderne elektrische Firefly SUV weerspiegeld in een plas voor een architectonisch gebouw."}
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Essai : Firefly (2025), petite luciole électrique qui voit grand

Essai : Firefly (2025), la petite luciole qui brille comme une grande

La citadine électrique Firefly du groupe Nio a-t-elle les armes pour convaincre en Europe ? Il semblerait qu'elle ait même de quoi s'y faire une place de choix !

Écrit par Sébastien Vanhouche

1 Septembre 2025

Design

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Expérience

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Conduite

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Budget

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En réalité, la Firefly n'est pas simplement une voiture, c'est également une toute nouvelle marque créée en fin d'année dernière par le groupe chinois Nio. Une marque qui se veut un peu plus amusante, mais surtout accessible et dont le premier modèle est donc une petite citadine électrique reprenant exactement le même nom que son constructeur. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Toujours est-il qu'en dehors de son nom qui peut prêter à confusion, la Firefly (la voiture) a plus d'un tour dans son sac pour convaincre le marché européen.

Design

Un style immédiatement reconnaissable

Dès les prémices de sa conception, la Firefly a été pensée et développée en (grande ?) partie pour et même par l'Europe. Bien que chinoise, la petite électrique a en effet été partiellement imaginée dans le centre de recherche et développement de la marque situé à Munich, en Allemagne. Et ce n'est pas pour rien que le groupe Nio a choisi le nom Firefly. En français, ce mot anglais signifie tout simplement « luciole ». Et exactement comme une luciole, la citadine électrique se veut petite et agile. Sous ses airs de Honda e à six yeux, elle ne mesure d'ailleurs que 4,003 m de long pour 1,885 m de large et 1,557 m de haut. Comme feu la petite Nippone, la citadine électrique affiche un style distinctif et est du coup immédiatement reconnaissable sur la route. Un look unique, mais pas extravagant ou excentrique pour autant.

Différente à l’extérieur, mais surtout à l’intérieur !

La Firefly ne se distingue pas que grâce à sa robe, mais également, voire surtout, grâce à son habitacle. Ce dernier est en effet agréablement aéré, épuré et dispose d'une présentation presque premium. On y retrouve des matériaux agréables à toucher et à regarder, intelligemment associés à des plastiques, certes durs, mais joliment texturés. Une présentation dont la pièce maîtresse est évidemment son grand écran central !

 

Voiture électrique Firefly bleue garée devant un bâtiment historique au coucher du soleil. Voiture électrique compacte, C-Crossover blanc avec reflet sur l'eau devant un bâtiment moderne. Voiture électrique Firefly moderne garée devant un bâtiment en briques industrielles.
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Expérience

Un écran central capable de faire oublier l’absence de commandes physiques ?

En prime d'une présentation presque premium, la Firefly peut compter sur une technologie de pointe. Cette dernière se matérialise notamment par un petit combiné d'instruments digital de 6 pouces, mais surtout un grand écran central de 13,2 pouces. D'excellente qualité et particulièrement réactif, ce panneau profite d'un système d'infodivertissement dépouillé du superflu afin d'être le plus lisible possible. Et ça marche ! Nio, ou plutôt Firefly, a également développé de très pratiques raccourcis permettant de modifier facilement et rapidement la température et la puissance de la climatisation ainsi que le volume. Pour ce faire, il faut respectivement faire glisser deux doigts à gauche, au centre ou à droite de l'écran. Grâce à de larges zones de contact ainsi qu'un affichage grand et simple, ces raccourcis sont faciles à utiliser, même pendant la conduite. L'ensemble du système est en réalité très facile à prendre en main et ferait presque oublier l'absence complète de commandes physiques. À noter que la Firefly devrait bientôt également être capable de se connecter à Apple CarPlay et Android Auto grâce à une mise à jour à distance, une première pour le groupe chinois Nio.

Petite à l'extérieur, mais intelligemment gigantesque à l'intérieur !

L'intérieur de la Firefly ne brille pas que grâce à sa technologie. La citadine électrique repose également sur un empattement de 2,615 m qui offre une belle habitabilité à tous ses passagers. Quatre adultes de taille moyenne peuvent s'y installer sans le moindre problème. En serrant un peu, un cinquième peut même se glisser sur la banquette arrière. Pas mal pour un véhicule de 4 m. Malgré tout, la Firefly conserve un coffre évoluant de 404 à 1.253 l. Un volume de chargement principal auquel s'ajoute un frunk de 92 l disposant d'un petit bouchon de vidange. Et ce n'est pas tout ! L'habitacle de la citadine électrique cache également un petit rangement sous son siège passager avant ainsi qu'un espace de 29 l sous les 2/3 de sa banquette arrière. Au total, la Firefly peut embarquer plus de 525 à 1.374 l de bagages ! Un volume véritablement impressionnant pour un véhicule de tout juste 4 m, ou presque.

Intérieur futuriste de la Citroën e-C3 avec écran tactile central et design minimaliste. Intérieur spacieux avec sièges rabattables d'un SUV moderne, vue arrière vers l'avant. Compartiment avant d'une voiture électrique Fiat 500 avec espace de rangement optimisé.
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Conduite

Jusqu'à 330 km d'autonomie pour la Firefly, vraiment ?

Dans son coffre, ou plutôt sous ce dernier, la Firefly ne peut embarquer qu'un seul moteur arrière de 105 kW (143 ch) et 200 Nm de couple. Une puissance envoyée uniquement sur son essieu postérieur lui permettant d'accélérer de 0 à 100 km/h en 8,1 s et d'atteindre une vitesse de pointe de 150 km/h. Cette unique unité motrice est alimentée par une batterie de 41,2 kWh permettant à l'autonomie WLTP de la Firefly d'atteindre un maximum de 330 km. Un rayon d'action qui semble réaliste. Lors de notre prise en main sur un parcours varié, mais ne comprenant que (très) peu d'autoroute et par une météo idéale, nous avons consommé 12 kWh/100 km. De quoi parcourir jusqu'à 343 km avec un plein complet d'ions. Une fois sur la réserve, la Firefly dispose d'une puissance de charge maximale de 7 kW de série en courant alternatif, de 11 kW en option et de 100 kW en courant continu. Cette dernière permet à la citadine électrique de passer de 10 à 80 % de niveau de batterie en un minimum de 29 minutes.

Agréable à conduire et encore davantage en ville et dans sa périphérie

Une fois en mouvement, la Firefly ne déçoit pas non plus. La citadine électrique chinoise est loin d'être désagréable à conduire grâce à son petit volant qui tombe bien en main, mais surtout son comportement légèrement typé propulsion. Assez légère pour une électrique avec ses 1.442 kg sur la balance, elle maintient également bien son assiette en virage grâce à une suspension ferme, mais pas trop. Quoique tout de même un peu. La course de ses amortisseurs semble en effet un peu (trop ?) courte, ce qui entache légèrement son confort de conduite. Elle se rattrape en revanche grâce à un habitacle bien insonorisé à basse vitesse. Dommage que ce dernier ne filtre pas aussi bien les bruits de vent sur autoroute. La Firefly brillera très clairement davantage en ville et dans sa périphérie où elle se démarquera d'ailleurs grâce à un bon mode de conduite à une pédale ainsi qu'un rayon de braquage de seulement 9,4 m.

Voiture électrique blanche, design moderne, jantes noires, devant un immeuble en ville. Concept-car électrique Firefly dans une rue européenne, design moderne et élégant. Voiture électrique Firefly dans une rue pavée, style rétro avec phares circulaires distinctifs.
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Budget

Quel est le prix d’une Firefly en 2025 en Belgique ?

Désormais disponible en Belgique grâce à Hedin Automotive, la Firefly débute au prix de 29.990 €. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la jeune marque n'a pas été avare en équipement de série ! Dès sa sortie d'usine, la petite électrique ne manque tout simplement de rien. Pourtant, une seconde finition Comfort notamment équipée d'un hayon électrique, d'un toit panoramique et même de sièges avant ventilés et massants sera également disponible ultérieurement pour un prix de 32.590 €.

Verdict

Avec sa Firefly, le groupe chinois Nio débarque en Belgique avec une petite électrique brillant jusque dans les moindres détails par sa cohérence, sa facilité d'utilisation et sa praticité. Elle va même jusqu'à offrir davantage de volume de chargement que certains breaks et SUV pratiquement un mètre plus longs ! Elle ne se démarque certes pas grâce à d'autres qualités particulières, mais il n'y a rien à lui reprocher non plus, tout particulièrement pour un prix de départ de moins de 30.000 €. En Europe, la Firefly pourrait bien faire de l'ombre aux Fiat 600e, Hyundai Inster, Mini Aceman et Cooper Electric, Opel Corsa Electric, Peugeot E-208, Renault 4 et 5 E-Tech, voire carrément Smart #1 et Volvo EX30 !

Sébastien
							Vanhouche

Sébastien Vanhouche

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