Robin Van den Bogaert

20 MAR 2012

Que font les navetteurs belges dans les files ?

Près d’un navetteur sur dix passe chaque journée de travail dans les embouteillages, à sa plus grande irritation. Histoire de rendre utile le temps perdu, les automobilistes en profitent pour, principalement, téléphoner, envoyer des SMS, chanter voire… explorer le fond de leur nez. Et flirter ? Non, le navetteur belge semble bien trop sage…

C’est sur demande du fabricant de GPS Tom-Tom que le bureau de recherche « Research Now » a mené son enquête auprès de 519 navetteurs belges. Un navetteur sur dix se voit donc coincé dans les files tous les jours (en moyenne, plus d’une demi-heure par jour) et c’est là sa plus grande irritation. Rester coincé, inactif, dans les bouchons, les navetteurs trouvent cela encore plus énervant que des contrôles de police… Voilà qui engendre beaucoup de stress et ce sont les autres usagers de la route (18 %), voire les passagers (8 %) qui payent les pots cassés !

Les hommes sont bien bavards !

Et que font les automobilistes pendant cette demi-heure perdue ? Ils donnent principalement des coups de fil (34 %), voire envoient des SMS (21 %). Ceux qui pensent que seules les femmes sont des accros au téléphone ont tout faux. Les hommes appellent bien plus souvent et ont plus de conversations privées que les femmes ! En dépit du succès des tablettes numériques et des Smartphones, à peine 1 % visite Twitter ou Facebook.

Sachez vous tenir !

Les autres activités populaires sont le chant (23 %) et… le tripotage de nez (10 %) ! Cela dit, les navetteurs ont intérêt à essayer de se tenir derrière un volant, car 75 % des autres automobiles les épient !

Aucun des sondés n’ose avouer qu’il a flirté dans les files… Voilà qui est assez frappant car la même enquête a été menée aux Pays-Bas, et le taux de flirt a atteint 5 % ! Les jeunes hommes belges (18 à 34 ans) sont les plus victimes de leur libido, car ils avouent que s’ils passaient moins de temps dans les files, ils consacreraient bien ce « temps retrouvé » à un remuage de couettes… Qui oserait en douter ?
 

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