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VW Fun Cup : Trophée de Bourgogne : Les regrets sont éternels

Écrit par Eric Spitzer

16 Mai 2024

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Une fois n’est pas coutume, la grande caravane du BTCS et de la VW Fun Cup s’est expatriée le temps d’un week-end vers la Bourgogne pour la deuxième épreuve de la saison. L’occasion pour vos serviteurs de tâter d’un autre tracé et de se départir de la sempiternelle litanie Zolder / Francorchamps. Voici ce que nous avons ramené de Dijon. Vendredi : Essais libres : Lionel ayant participé à une cession de test sur ce circuit durant le mois de mars, il prend place en premier derrière le volant, je l’accompagne en passager, histoire de découvrir le circuit. Bigre… Le circuit fait 3.8 Km, ce qui est assez court, mais on en a pour son argent, c’est sûr ! Une longue ligne droite prise à fond, et un enchaînement de courbes rapides, entrecoupées de gros freinages, le tout avec des dénivelés qui modifient les appuis aérodynamiques : comme on dit vulgairement, il faut les avoir bien accrochées. Je m’élance pour quelques tours et, étonnamment, ça se passe mieux que prévu, les temps sont moins mauvais que prévu, et surtout, je constate avec bonheur que c’est beaucoup plus confortable d’être derrière le volant que de se trouver dans le baquet du passager! Samedi matin : Essais officiels : Les choses sérieuses commencent, et ne se passent pas trop mal. Première bonne nouvelle : il ne pleut pas. En Belgique, on sort de 40 jours de sécheresse consécutifs, mais ce n’est pas le cas en France, où on annonce un temps variable tout au long du week-end. Deuxième bonne nouvelle : la voiture avance bien, RAS de ce côté. Troisième bonne nouvelle : nous ne sommes pas ridicules. Les meilleurs tournent en 1.43, et nos temps oscillent autour de 1.46, tout ça avec une voiture biplace plus lourde et moins bien équilibrée. Samedi après-midi : La course, première partie : En VW Fun Cup, la grille de départ est tirée au sort et le sort n’est pas clément puisqu’il nous renvoie en 38ème position. Pas grave, on en a vu d’autres. Sur le coup de 15h15, Lionel prend le départ. Tout se passe bien, il évite les cartons, remonte régulièrement au classement et améliore ses temps, si bien que lorsque je prends le relais, nous sommes 23èmes. Beau ça, beau ! Je poursuis sur cette lancée et avec la même philosophie – être régulier, ne pas sortir, ne pas casser – et tout se passe bien. Les ‘pit babes’ nous indiquent nos positions depuis les stands et nous remontons au classement, lorsque je ressors de la voiture, nous sommes 14èmes, et la voiture est toujours intacte. Le rêve !! Lionel s’élance pour le troisième relais et la pluie fait son apparition. D’abord quelques gouttes, puis un petit crachin, avant une bonne drache bien de chez nous. Aïe ! Ca commence à sérieusement glisser, et il reste 20 minutes dans la première partie. La dernière fois que j’ai roulé sous la pluie, j’ai terminé à 150 Km/h dans un mur en béton. Alors on se calme et on finit nos trois heures sans faire les malins. A la mi-course, nous sommes 14èmes, et c'est très bien Dimanche matin : La course, suite et fin : Particularité de Dijon, la course de 6 heures et divisée en deux parties de 3 heures, entre lesquelles les voitures sont rangées en parc fermé. Les écarts sont donc réduits à néant pour les voitures dans le même tour. Je reprends le départ sur la grille en 14ème position, avec une bande de frapadingues devant et derrière moi. J’en laisse passer quelques-uns, sans doute trop pressés d’aller s’emplafonner dans le rail. Je rétrograde à la 16ème place, puis une fois la furie du début passée, je recommence mon travail de sape : 14ème puis même 12ème après 3h40 lorsque après la remontée de la parabolique, j’entends un sinistre claquement, et les vitesses ne passent plus. Je me fais remorquer jusqu’au stand où Sam, notre chef mécano, comprend vite le problème : cardan cassé. Sans perdre un instant, toute l’équipe se met au travail et 20 minutes plus tard, la voiture repart. Pour les places d’honneur, ce sera pour une autre fois, mais la voiture roule toujours aussi bien et on a perdu un minimum de temps, grâce au super boulot des mécanos. Merci les gars ! Au final, on repart 38èmes , on récupère encore 5 places pour échouer à une 33ème position au classement final. Très frustrant lorsque l’on sait que sans ces 20 minutes perdues au stand, nous aurions pu revendiquer une place aux portes du top 10. Après un radiateur défectueux à Zolder le mois passé, le sort s’acharne. Nous nous sommes consolés en nous disant qu’il y a certainement plus malheureux que nous (au vu des épaves que nous avons vu passer) et que c’est malgré tout de bon augure avant Zolder début juin. Rendez-vous est donc pris !

Eric Spitzer

Photos: Letihon Jacques

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