François Piette

4 NOV 2007

Bernd Casier: « Garder le juste équilibre entre l’attaque et la prudence »

C’est en leader que la Peugeot 207 Super 2000 a entamé la 2ème étape du Rallye du Condroz. Vendredi, lors de la spéciale show, Bernd Casier et Fred Miclotte avaient signé le meilleur temps. Samedi soir, la voiture de Peugeot Belgique Luxembourg occupait la 3ème place d’une course très disputée en tête où rien n’était encore joué. Une fois de plus, le Rallye du Condroz a justifié sa place de choix au répertoire des parcours hors normes. Car, si les routes étaient parfaitement sèches vendredi encore, l’automne avait amassé une copieuse réserve de boue bien grasse dans les bas-côtés… Où les concurrents allèrent joyeusement puiser des quatre pneus, badigeonnant généreusement les rubans d’asphalte à coups de gros traits pas toujours catholiques... Sur cette patinoire terriblement délicate à maîtriser, Bernd Casier et Fred Miclotte ont dû se muer en funambules pour soutenir la comparaison avec les maîtres des lieux « Ce fut une très longue journée, commentait Bernd. Une fois de plus, ma Peugeot 207 Super 2000 a tourné comme une horloge et j’ai pu bénéficier d’une voiture parfaitement adaptée au terrain. Ce n’est pas peu dire car, jamais encore, je n’avais roulé sur un parcours dans un tel état de saleté, truffé à ce point de pièges. Or il faut le voir pour le croire. Mon manque d’expérience explique la petite différence par rapport à mes adversaires. Contrairement à eux, je n’ai jamais disputé le Condroz en WRC. Si je comptais six participations à mon compteur personnel avant de venir revendiquer la victoire sous les couleurs de Peugeot Belgique Luxembourg, je ne suis encore allé qu’une seule fois au bout de ce rallye. Or c’était au volant d’une petite voiture dont la puissance se situait à des années lumières de cette Peugeot 207 S2000…» Aller plus vite n’est pas le problème mais, parce que la victoire demeure évidemment l’objectif premier du pilote de Peugeot Belgique Luxembourg, celle-ci requiert aussi un minimum de prudence. « A ce stade de la course, je ne veux pas encore sortir l’attaque maximale. L’erreur nous guette à chaque virage. J’entends continuer sur ma lancée, en essayant de hausser le rythme progressivement. Je vais continuer comme j’ai commencé : en roulant le plus vite possible. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. »
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