Présenté en grande première au salon de Bruxelles en début d’année, le BYD Atto 2 est depuis lancé officiellement en Europe avec un prix catalogue démarrant sous la barre des 30.000 €. Mais pour dynamiser les ventes de son SUV électrique compact, BYD propose des prix promotionnels alléchants lui permettant de descendre vers la barre des 25.000 €. Une offre intéressante ? Pour le savoir, faisons le tour ensemble des qualités et défauts de la BYD Atto 2 2025.
Ses qualités :
Prix alléchant
On commence bien sûr donc par son prix. Officiellement, la BYD Atto 2 démarre à partir de 29.990 €. Mais BYD offre en ce moment une remise de plus de 4.000 € pour booster ses ventes. L’Atto 2 démarre donc actuellement au prix promotionnel de 25.800 € (ou 199 € HTVA/mois en renting financier). Pour un SUV électrique équipé d’une batterie de 45 kWh, c’est clairement concurrentiel. Même si, dans la pratique, BYD impose aussi des frais de livraison de quasiment 1.000 € (990 €). Ce que la marque chinoise donne d’une main, elle le reprend donc en partie de l’autre. Le prix final temporaire reste néanmoins compétitif malgré ce tour de passe-passe : 26.790 € TVAC, remise déduite et frais de livraison rajouté.

Habitabilité généreuse
Ce tarif est d’autant plus intéressant qu’il concerne un SUV vraiment polyvalent à l’usage. Long de 4,31 m et large d’1,83 m, l’Atto 2 offre un espace habitable généreux pour quatre personnes. Et peut même transporter assez facilement un cinquième passager. L’espace aux jambes et la garde au toit sont, en tout cas, très corrects pour le segment. Cet espace généreux se fait un peu au détriment du coffre. Mais, avec 400 l, son volume est dans la moyenne du segment et reste suffisant pour un usage quotidien. Il faudra juste composer avec un seuil de chargement un peu haut perché.


Finition / équipement
Autre bon point : ce prix concurrentiel ne se fait pas au détriment de l’équipement. Ni de la finition, du reste, les assemblages et les matériaux utilisés n’ont rien de « low-cost ». Côté équipement, on dispose, en série de la tablette tactile (rotative, une marotte de BYD, qui permet de jongler entre affichage horizontal ou vertical…) de 10,1 pouces avec navigation intégrée et connectivité Apple CarPlay / Android Auto ; la caméra de recul ; le régulateur de vitesse adaptatif ; la surveillance des angles morts ; l’accès et démarrage sans clé ; etc. Et sur le plan « électrique » aussi, la dotation est complète pour le prix : pompe à chaleur, chargeur intégré de 11 kW et compatibilité V2L, qui permet d’alimenter des appareils électriques depuis la batterie haute tension, sont également offerts en série.

Ses défauts ?
Une autonomie réelle « moyenne »
La batterie de 45,12 kWh utilisée sur les versions d’accès permet à l’Atto 2 de revendiquer une autonomie WLTP de 312 km. Dans la pratique, nous avons relevé une consommation réelle durant notre essai de 15,9 kWh/100 km. Certes, c’était sans rouler à l’économie et en empruntant souvent les autoroutes. Mais en gardant un peu de marge pour éviter la panne sèche d’électrons, cela donne donc un rayon d’action réel de l’ordre de 250 km. Cela peut suffire en fonction de son profil d’automobiliste. Mais autant le savoir…


Une charge rapide, qui ne l’est pas de trop…
D’autant plus que la charge rapide en courant continu n’est, a priori, pas élevée non plus : elle plafonne à seulement 65 kW. Pour BYD, l’un des pionniers de la recharge à… 1.000 kW, c’est vraiment pas beaucoup ! Bref, l’Atto 2 ne se présente pas comme le SUV électrique idéal pour couvrir rapidement de longues distances. Mais si l’on a besoin seulement de manière exceptionnelle d’un coup de charge rapide, la faible capacité de la batterie couplée à une courbe de charge assez linéaire permet tout de même de récupérer un bon niveau de batterie en moins de quarante minutes. Durant notre essai, on est par exemple repassé de 8 % de batterie à 80 % en 36 minutes. Cela confirme donc les 37 minutes annoncées par BYD pour récupérer de 10 à 80 %.

Une climatisation manquant de finesse…
Compte tenu du prix demandé, l’Atto 2 offre un agrément général vraiment convaincant. Les performances délivrées par le moteur électrique de 130 kW (177 ch) s’avèrent largement suffisantes (0 à 100 km/h en 7,9 s) et le confort d’amortissement n’a rien de ridicule. Bref, c’est une voiture électrique somme toute assez banale, mais qui ne présente aucun défaut rédhibitoire. A part, peut-être, le fonctionnement erratique de sa climatisation. C’est souvent le cas sur des voitures chinoises : le calibrage manque cruellement de finesse. On est obligé de monter progressivement la consigne de température (ou diminuer manuellement la vitesse de la soufflerie) pour éviter que des bourrasques d’air glacés soufflent sans trop de raison dans l’habitacle. Au quotidien, c’est vite énervant.