François Piette

30 MAI 2007

Corthals va découvrir Pau

Un rendez-vous très particulier… Actuellement placé au 2e rang du Trophée des Indépendants où il est également le meilleur représentant SEAT, Pierre-Yves Corthals attend le prochain meeting avec autant de motivation que de curiosité : c’est la première fois en effet que le WTCC se produit dans les rues de Pau. Tous les concurrents se retrouvent sur un strict pied d’égalité, voilà qui promet de belles empoignades ! Si le tracé palois appartient à la légende du sport automobile, rares sont pourtant les pilotes et teams engagés dans le WTCC 2007 à pouvoir se targuer d’une petite connaissance des lieux : « Et il n’existe même pas de jeu vidéo avec ce circuit », note en souriant le représentant de SEAT-Belgique. « Heureusement, j’ai pu me faire une première idée de ce qui m’attend grâce à quelques images en caméra embarquée. » Pilou bénéficiera d’un (petit) avantage à l’heure d’aborder ce rendez-vous particulier : « Le team Exagon assurera l’assistance d’une seconde SEAT Leon venue en droite ligne de l’usine et confiée au Français Anthony Beltoise dont la mission sera claire : par ses commentaires en live, il devra contribuer à rendre plus vivant encore le direct que la chaîne télévisée TF1 consacrera dimanche matin à la première course. Grâce à ses nombreuses participations dans les séries françaises, Anthony connaît bien Pau et jeudi, il m’en fera découvrir les spécificités lors d’une reconnaissance approfondie que nous effectuerons à vélo ou à mobylette. Rayon organisation de l’équipe, tout est prévu… et Luc Marchetti restera attaché à ma Leon, je veux le préciser. » On l’a vu le week-end dernier au GP de Monaco, les qualifications se révèlent souvent déterminantes lors des épreuves disputées en ville. Il en sera de même à Pau : « Disons que mieux on est placé sur la grille, moins on court de risques d’être pris dans un gros carambolage », analyse le pilote de la SEAT-Monroe. « Cela dit, la bagarre est tellement acharnée en WTCC que tout peut arriver à chaque échelon du peloton, souvenez-vous de Valencia… Comme de coutume, les premiers kilomètres seront chauds et il faudra un brin de chance pour s’en sortir sans encombre. » S’il occupe un rang enviable au classement des Indépendants, Pierre-Yves estime qu’il peut faire beaucoup mieux : « Que ce soit à Zandvoort ou à Valencia, je n’ai pas retrouvé une Leon aussi efficace que celle que j’avais menée à Curitiba. Les pneus avant se dégradaient trop vite et ce sous-virage me handicapait terriblement. Au terme du meeting espagnol, je me suis enfermé dans le camion durant près de deux heures avec Luc Marchetti pour un débriefing très constructif. Il faut rappeler qu’après le Brésil, nous n’avons effectué aucun essai, au contraire de nos rivaux qui ont accumulé les kilomètres sur des circuits très différents. Résultat : tant en Hollande qu’en Espagne, nous avons consacré trop de temps durant les séances libres à dégrossir les réglages alors que nous aurions dû être au stade suivant et peaufiner la mise au point de la SEAT, une voiture que nous ne connaissons pas encore sur le bout des doigts. Cette longue conversation avec Luc a permis aussi de clarifier certains paramètres techniques qui, dans le stress de la course, manquaient parfois de précision et pouvaient nous envoyer dans de mauvaises directions.» Histoire d’aborder le rendez-vous français dans le meilleur contexte, une séance de test a été programmée en début de semaine afin d’explorer les pistes lancées à Valencia. C’est donc une équipe plus motivée que jamais qui débarquera jeudi dans le paddock du parc Beaumont : « Une session libre est prévue vendredi, comme chaque fois que le WTCC se produit sur un nouveau site. D’autre part, la première course aura lieu en matinée afin de bénéficier d’un direct sur TF1, en plus de la retransmission habituelle sur Eurosport. L’occasion est idéale de faire briller les couleurs de SEAT-Belgique en terre hexagonale ! » SEAT Belgique
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