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{"fr":"Vue latérale d'une Bentley bleue élégante avec des jantes noires brillantes en lumière naturelle.","nl":"Zijaanzicht van een blauwe Bentley met glanzende zwarte velgen in natuurlijk licht."}
{"fr":"Vue du toit panoramique du Toyota FJ Cruiser en motif pixelé noir mat.","nl":"Zicht op panoramisch dak van Toyota FJ Cruiser met matzwart pixelpatroon."}
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Dégradé de couleurs : la future tendance design en automobile ?

Une couleur qui s’estompe pour glisser progressivement vers une autre teinte, cela vous tente pour votre prochaine voiture ? Mais attention au prix de l’option qui pourrait s’envoler à plus de… 55.000 € !

Écrit par Jean-Francois Christiaens

19 Septembre 2025

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La peinture biton n’a plus rien d’innovant dans l’univers automobile. Du moins pas quand elle passe d’une teinte à l’autre de manière nette, sans transition. En revanche, le dégradé progressif d’une teinte à l’autre avec une transition fluide pourrait bien devenir le nouveau détail stylistique en vogue. A condition d’avoir un portefeuille bien garni. Chez Bentley, cette nouvelle possibilité offerte par le département de personnalisation Mulliner démarre en tout cas à £48.000, soit un peu plus de 55.000 € au taux actuel.

Toit ou rétroviseurs contrastés, capot noir voire même « coupe-franche » à la Peugeot 208 GTI 30th : on ne compte plus les façons de proposer des carrosseries bitons dans l’univers automobile. Mais jusqu’ici, les transitions d’une teinte à l’autre étaient généralement nettes. La nouvelle tendance qui se dégage, c’est de proposer une peinture dite « fade ». Soit un dégradé de couleurs qui permet de passer, au long de la carrosserie, d’une teinte à l’autre avec une transition progressive.

Vue du toit panoramique du Toyota FJ Cruiser en motif pixelé noir mat. Peugeot 208 GTi bicolore rugissant sur circuit, arborant des nuances rouges et noires élégantes.
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Ombré by Bentley

Bentley vient d’ajouter cette possibilité à son catalogue officiel de peintures via son département de personnalisation Mulliner. Cette peinture baptisée Ombré, devient pour l’occasion la plus chère de la maison britannique : elle est facturée £48.000 et existe pour le moment en trois variations possibles. La berline Flying Spur et le coupé Continental GT Speed dévoilés pour l’occasion illustrent la transition mêlant le Topaz Blue à l’avant, jusqu’au Windsor Blue, nettement plus foncé, à l’arrière. Bentley précise que, pour le moment, les clients intéressés peuvent d’ores et déjà aussi commander une variation allant du Sunburst Gold à l’Orange Flame ainsi que du Tungsten jusqu’à l’Onyx.

Bentley Flying Spur bleu, stationné dans un garage moderne et bien éclairé. Détail arrière d'une Bentley Continental GT bleue avec jantes noires élégantes en bord de mer. Bentley Continental GT bleue garée au bord de la mer sur une route côtière.
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Attention à la « troisième » couleur !

D’autres déclinaisons seront ajoutées plus tard, après le processus de validation. Mais Bentley tient à préciser que toutes les teintes ne permettent pas ce mariage progressif de couleur. Le passage d’un jaune vers un bleu, par exemple, risque de créer aussi une teinte verte au cœur de la transition.

Teinte totalement unique, à la main

Toutes les peintures Ombré proposées par Bentley seront, quoi qu’il en soit, uniques. Le processus est réalisé entièrement à la main et le dégradé de couleurs restera inédit, marquant la touche personnelle de l’« artiste peintre ». Bentley précise que le processus prend près de 60 heures à deux techniciens de peinture hautement qualifiés.

Bentley Continental GT bleu stationné au bord d'une route côtière avec vue sur la mer.
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Généralisation aussi vers d’autres marques ?

Est-ce que cette tendance va aussi s’étendre, à des tarifs moins élitistes, vers d’autres marques automobiles ? En tous les cas, il est amusant de constater que Cupra a retenu une technique similaire pour habiller son nouveau manifeste esthétique, le concept Tindaya, dévoilé au dernier salon de Munich. Une étude de style qui est censée démontrer les tendances à venir dans le catalogue de la nouvelle marque « branchée » du groupe Volkswagen. Cette technique de peinture pourrait donc se généraliser à l’avenir. Mini a bien tenté de populariser un dégradé de trois couleurs avec son toit « Multitone » dès 2021, après tout…

Concept-car SUV futuriste sur route désertique, carrosserie marron métallisée élégante. MINI Cooper noire au toit dégradé bleu, sur pavé circulaire.
Jean-Francois
							Christiaens

Jean-Francois Christiaens

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