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Ruades de plaisir !

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Ruades de plaisir !

<p> Impossible de passer à côté du match de l’année ! Le lancement quasi simultané de la Fiesta ST, de la 208 GTI et de la Clio RS imposait une rencontre sportive. Bouclez-vos ceintures, c’est parti !</p>

Écrit par François Piette

19 Mai 2024

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Avant de tester leurs talents d’acrobate, un petit coup d’œil d’esthète s’impose pour débuter la confrontation. Coup fatal pour les puristes (et excellente idée pour les pères de famille !) : la Clio ne se dérive plus qu’en version 5 portes. En plus de se voir affubler de deux ouvrants supplémentaires, la Clio RS perd aussi ses ailes gonflées aux hormones. Rationalisation du budget : plus question de développer une carrosserie spécifique pour la version sportive chez Renault. Heureusement, le bouclier avant retravaillé et, surtout, la poupe avec son déflecteur et sa double sortie de pot, assurent tout de même un charisme indéniable à la Clio RS.

Sport chic

Dans le registre « voyant », la Fiesta ST ne s’en sort pas mal non plus cela dit en passant. Surtout avec sa peinture de guerre Orange Molton encore moins discrète que le jaune Sirius de la Clio RS ! Mais le penchant sportif de la petite Ford se marque surtout par sa calandre béante qui abandonne le chrome des petites sœurs pour un grillage en nid d’abeille assez viril. A côté de ces deux petites délurées avec leurs kits carrosserie bodybuildés, la 208 GTI paraît plus sage. En la détaillant, on sent d’emblée que Peugeot joue plutôt la carte du « sport-chic ». La lionne se pare de chrome et marque son appartenance à l’univers sportif avec de discrets élargisseurs d’ailes comme à l’époque bénie de la 205 GTI. Le logo GTI, à la finition très soignée, sur les montants de custode à l’arrière constitue d’ailleurs un clin d’œil sympathique à la prestigieuse mamy.

Finition toc

Désillusion en s’installant à bord de la Clio RS : les plastiques, creux, font vraiment « toc ». Sans compter que les contre-portes couinent et qu’appuyer sur le bouton du levier de la boîte automatique donne l’impression de commander un jouet chinois… Pour un modèle dont on justifie l’augmentation sensible de prix (24.990€ de base) par une montée en gamme, ça sent un peu l’arnaque ! Bonne surprise, par contre, en s’installant à bord de la Fiesta ST : les sièges Recaro offerts en série (malgré un prix d’attaque agressif de 21.150€) donnent le sourire. En plus d’assurer un maintien parfait, ils donnent l’impression de commander une voiture de course. Bon, par contre, il faudra surveiller sa ligne : toutes les morphologies ne devraient pas rentrer confortablement entre les joues du siège !

A bord de la 208 GTI on retrouve la même ambiance « sport-chic » qu’à l’extérieur. Les matériaux utilisés séduisent, la finition est globalement à l’avenant et les sièges de série, mêlant cuir et tissus, assurent élégance et maintien. Bref, une montée en gamme appréciable malgré un tarif qui n’explose pas de trop (23.315€). Mais ce qui caractérise évidemment le plus l’habitacle de la Peugeot, c’est son petit volant repris de la gamme 208 qui donne plus l’impression de commander un karting qu’une voiture.

Génération turbo

Adieu « big block ». Au menu, on retrouve un petit quatre cylindres turbo 1.6l, de 200 ch pour tout le monde. Petite nuance dans le cas de la Fiesta : officiellement son moteur Ecoboost développe « seulement » 182 ch. Mais un « overboost » disponible pendant 20 sec à chaque enfoncement de la pédale d’accélérateur (soit, en conduite sportive sur une route sinueuse, tout le temps…) porte la puissance à 200 ch. Grâce à la même astuce, le bloc Ecoboost fournit au final aussi la meilleure valeur de couple (290 Nm contre 240 pour la Clio RS et 275 pour la 208). Avec une telle disponibilité, inutile d’essorer le compte-tour en conduite quotidienne. Voilà des GTI qui peuvent se montrer frugale et civilisée la semaine. Et le week-end, alors ?

Ruades

Dès les premiers virages, on le ressent clairement : la 208 GTI se campe sur un châssis nettement plus neutre que celui de ses deux concurrentes. C’est qu’avec la Ford et la Renault, on risque bien de devoir changer les pneus arrière plus souvent qu’à l’avant tant elles affichent un train arrière du genre participatif ! La Clio RS se profile comme la championne des ruades dans les courbes serrées avec son train arrière se plaçant naturellement au freinage. Mais, excellente nouvelle, ce n’est jamais vicieux. Mieux : autant la Clio RS peut être mobile dans les courbes serrées, autant elle semble rivée à l’asphalte dans les grandes courbes rapides. Par contre, petit conseil : étant donné que la Clio RS offre ce trait de caractère tant en suspension sport qu’avec l’amortissement « Cup » (plus rigide, taillé davantage pour la piste), autant opter pour la version la plus conciliante avec ses vertèbres vu le revêtement des routes belges !

Sport bourgeois

Avec les suspensions sport, la Clio RS offre un toucher de route « grand tourisme », comme la 208 GTI. Avec un peu de doigté, on arrivera au final tout de même à doser le transfert de masse pour bénéficier d’un comportement légèrement survireur aussi avec la Peugeot. Mais sans atteindre le nirvana comme avec la Fiesta ST ! Il faut dire que la petite Ford n’a que faire des compromis. Son truc à elle, c’est le sport tout court ! Ses suspensions plus figées (style Clio RS en suspension Cup) de série imposent, au quotidien, de composer avec les raccords et autres déformations de l’asphalte. Mais, en conduite sportive, on bénéficie d’une efficacité sportive digne des productions badgées Ford. La Fiesta ST se déhanche diaboliquement à chaque courbe avant d’enivrer son conducteur d’une bande son (la plus sympa des trois) tout aussi enivrante. Vous êtes sûrs qu’on doit déjà la rendre ?

Conclusion

Le rapport prix/prestation de la Fiesta ST la rend imbattable si l’on recherche une pure sportive. De quoi faire de l’ombre à la Clio RS, même si son châssis aux petits oignons la rend aussi particulièrement désirable. Mais, outre d’imposer une finition médiocre, la Clio RS réclame un prix sensiblement supérieur et se contente d’une boîte à double embrayage pas toujours irréprochable. Quant à la Peugeot, si l’on envisage de l’utiliser au quotidien, elle pourrait bien tirer son épingle du jeu : ni trop radicale en conduite coulée, ni trop timorée lorsqu’on l’a bien en main en conduite sportive, elle se profile comme la plus polyvalente. Il ne vous reste plus qu’à choisir !

François
							Piette

François Piette

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