François Piette

5 NOV 2010

Lamborghini Murciélago : Un ultime au revoir...

Monstre sacré, la Murciélago était le taureau furieux de Sant’Agata Bolognese. Bien plus qu’une simple machine à rouler, elle symbolisait la flamboyance italienne, mariée à un brin de rigueur germanique. Son hurlement hystérique et ses performances ahurissantes l’ont vite fait accéder au statut de Supercar. La dernière Murciélago a quitté les chaînes de production… Une page se tourne…

Pedigree unique

Avec 4.099 exemplaires fabriqués, la Murciélago a connu un succès retentissant. Certes, ce dernier est relativisé par la production quasi en série de la Gallardo, mais cette dernière était à mille lieux d’offrir les sensations de sa grande soeur. Brutale et intimidante, la « Murcié » aura marqué les esprits. Il ne s’agit en aucun cas d’une machine de compromis. Simplement, elle reflétait les débuts de l’alliance Lamborghini-Audi, avec un produit typiquement transalpin dans son exubérance, mais construit à l’allemande. Le meilleur des deux mondes ?

Une cérémonie d’adieu

La fin de production de la Murciélago signifie également la fin du mythique V12, dont les entrailles remontent aux prémices de la marque. Un moteur sauvage, d’une rage incroyable et à la sonorité déchirante… Promis, une fois entendue, cette mélopée unique ne s’oublie plus… Pour célébrer comme il se doit un tel adieu, la marque a organisé un cortège regroupant les plus mythiques V12 de la marque, à savoir les 350 GT, Miura, Countach et Diablo…

Ses caractéristiques techniques

Dans son ultime mouture (670/4 SV), le V12 de la Murciélago affichait une cylindre de 6.5 l. Il respirait librement, dépourvu de turbo, et envoyait pas moins de 640 chevaux aux 4 roues motrices. Le 0 à 100 km/h était expédié en 3,2 secondes alors que la vitesse de pointe était mesurée à 342 km/h… Démentiel !
 

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