Jean-Francois Christiaens

23 NOV 2020

Les 5 secrets de l’Alfa Romeo Giulietta, la plus sensuelle des sportives ?

Pas de doute, toutes les fées disponibles à l’époque se sont penchées sur le berceau de cette petite Giulietta ! En effet, cette petite automobile cumulait toutes les qualités rêvées d’une voiture de sport populaire : une ligne aguicheuse, un moteur rageur et un comportement joueur. Grâce à elle, la survie de la marque dans le monde de l’après-guerre fut assurée !

Après les 5 secrets de la Citroën 2 CV, de la Fiat Nuova 500, de la Mini classique, de la VW Golf , de la Porsche 911 ,de la Ferrari 250 GTO , de la Mercedes 300 SL, de la Lamborghini Countach, du Range Rover, de la Renault 4 , de la Ferrari Testarossa , de la McLaren F1, de la Citroën DS, de la Jaguar Type E, de la Volkswagen Coccinelle, de la Willys MB et de la Citroën Traction, de la Peugeot 205, de la Renault 5, de la Lada Niva, de la Mercedes 190, de la Fiat Panda, de la Renault 4CV, de la Volvo 240, de la BMW M1 et de la Ford T, continuons notre série en nous penchant cette fois sur 5 « secrets »d’une autre icône automobile : l’Alfa Romeo Giulietta, première du nom !

 

1. Virage à 180 degrés

20201123085523alfagiulietta.jpg

On l’imagine difficilement aujourd’hui, mais avant-guerre, Alfa Romeo était une référence absolue en matière de sportivité, un peu à l’instar de Ferrari aujourd’hui. Mais avec la guerre et les restrictions qui s’en sont suivies, les dirigeants ont rapidement compris que le « monde d’après » allait être très rude pour les produits de luxe.

C’est ainsi que l’idée d’une petite berline populaire, de modeste cylindrée, fit son chemin. Alfa Romeo ne voulant pas renier son pedigree, il misa sur une technologie de pointe, avant-gardiste à souhait, pour rendre cette petite voiture aussi dynamique que possible : moteur tout alliage à 2 arbres à cames en tête, chambres de combustion hémisphérique, carrosserie monocoque…

2. Le coupé Sprint : un succès complètement inattendu !

20201123085500alfagiulietta.jpg

Si Alfa Romeo misait beaucoup d’espoir sur la berline, le coupé Sprint qui en était dérivé ne leur semblait pas promis à une grande carrière commerciale, raison pour laquelle ils décidèrent initialement de confier l’assemblage de ce modèle à Bertone. L’histoire leur donnera tort : ce seront 36.000 Sprint qui furent produites !

3. Un aristocrate russe à l’origine du nom ?

20201123085438alfagiulietta.jpg

L’origine du nom « Giulietta » est assez floue, mais une légende persiste : lors de la présentation de la berline 1900 à Paris, une délégation de dirigeants de la marque accompagnés du pilote Wimille débarque dans une boîte de nuit parisienne. Un prince russe les remarque alors et déclare : « voilà 8 Romeo et aucune Juliette? », en référence à la fameuse tragédie de Shakespeare. Il existe d’autres variantes mais celle-ci est assurément la plus romantique…

4. De multiples variantes… dont une « SS » et un break

20201123085437alfagiulietta.jpg

Les variantes de carrosserie furent franchement nombreuses : berline à 4 portes, coupé Sprint, SS (pour Sprint Speciale, carrosserie coupé à l’allure encore plus sportive), SZ (Sprint Zagato, modèle destiné à la compétition), Spider (cabriolet) et Promiscua (break carrossé par Colli).

5. Un moteur de légende délivrant près de 100 chevaux par litre

20201123085439alfagiulietta.jpg

Le palmarès de la Giulietta en compétition est époustouflant : on ne compte plus les championnats et les rallyes internationaux remportés par cette incroyable machine. Que ce soit avec la carrosserie de série ou dans une variante allégée, comme celle réalisée par Zagato, la Giulietta dominait quasi systématiquement sa classe de cylindrée.

Les raisons de ces succès sont non seulement dues au comportement routier, mais aussi aux prestations de ce petit moteur de 1,3 litre. Certains spécialistes n’hésiteront pas à dire que ce moteur avait plus de 30 ans d’avance : ce qui n’est pas une grosse exagération car ce moteur, introduit avec la Giulietta en 1954, anima quasiment toutes les Alfa Romeo jusqu’à… 1994 ! Sa robustesse, son économie, ses performances, sa sonorité et sa… beauté sont aujourd’hui entrées dans la légende. En compétition, Alfa Romeo parvenait à « sortir » près de 120 chevaux de ce petit 1,3 litre et ce, sans turbo, au début des années 60 !
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ