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Loup déguisé en agneau : Mercedes 500 E, développée par Porsche !

En cette fin des années 1980, Mercedes en a ras-le-bol de la domination de BMW sur le marché de la berline sportive. En collaboration avec Porsche, il développe alors une méchante berline capable de tutoyer la M5 mais qui s’affiche pourtant sous des airs de taxi !

Écrit par François Piette

18 Mai 2024

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Nous sommes en 1990 et Mercedes dévoile la 500 E. Il s’agit d’une W124 (soit la Classe E de l’époque) dans laquelle le constructeur a glissé le V8 de la SL 500. Un moteur de 5 litres de cylindrée et développant la bagatelle de… 326 chevaux ! Plus que la puissance, c’est le couple de 480 Nm qui rythme les accélérations, au travers de la boîte automatique à 4 rapports.

Du Porsche dans les dessous

Du côté des trains roulants, Mercedes a fait appel à l’expertise de Porsche. Freinage renforcé, suspensions adaptées, antipatinage : cette 500 E ne manque de rien pour rudoyer la concurrence. Et face au chrono, la 500 E fait oublier sa masse de 1,7 tonne : 250 km/h et un 0 à 100 km/h avalé en 6,1 secondes ! Pas de doute, cette Mercedes entre dans l’arène des sportives par la grande porte.

Discrétion absolue

De l’extérieur, cette version sportive se distingue à peine des modèles taxi mazoutés : les ailes sont légèrement élargies, les jantes de 16 pouces affichent un design spécifique et le pare-chocs présente une prise d’air agrandie. C’est sous cette robe anonyme que la 500 E ira atomiser les « Autobahns » !

Evolutions

Les évolutions seront finalement, assez minimes : la puissance retombe à 320 chevaux en 1992, alors que la voiture profite d’un léger facelift l’année suivante touchant principalement à la face avant. Dans le même temps, la 500 E se voit rebaptisée en E 500, Mercedes introduisant alors l’appellation « Classe E ». En 1995, la puissante berline tire sa révérence, après environ 10.500 exemplaires produits.

Combien ?

Trouver une 500 E à vendre n’est pas une tâche trop compliquée, surtout si vous lorgnez du côté du marché allemand. En revanche, inspectez scrupuleusement l’exemplaire convoité, notamment l’historique de l’entretien. Celui-ci peut toujours se faire dans quelques concessions Mercedes, voire auprès d’un atelier indépendant mais la facture sera lourde dans tous les cas. Et le V8 adore picoler…

François
							Piette

François Piette

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