François Piette

17 AOÛ 2011

Mercedes SLK 250 CDI : Sacrilège !

Après Audi qui n’a pas hésité à convertir sa sculpturale TT au mazout, Mercedes s’y met lui aussi ! Et voilà donc la SLK animée par un diesel… Comment ? Une mécanique au carburant gras et au ronflement disgracieux sous le capot de ce si gracile roadster ? Oui, mais quel diesel !

Musclée !

Diesel ne rime désormais plus du tout, avec anémique. Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner la fiche technique du moteur monté sous le capot de cette SLK : 2,2 litres de cylindrée, 204 chevaux et, surtout, un couple tectonique de 500 Nm ! De quoi assurer des reprises tonitruantes : 4,3 secondes pour accélérer de 80 à 120 km/h ! Les accélérations ne sont pas tristes non plus : 6,7 secondes pour le 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 243 km/h.

Identique de style

Si un diesel s’invite sous le capot, accouplé à une boîte automatique à 7 rapports (pas d’unité manuelle au programme), stylistiquement parlant, rien ne change ! Ce modèle reprend même la double sortie d’échappement des modèles essence ! Pas sûr toutefois, que la mélopée qui en émane soit aussi séduisante…

Mais c’est au sujet de la consommation que cette SLK frappe fort : 4,9 l/100 km, soit des émissions de CO2 de 128 g/km ! Mercedes annonce d’ailleurs qu’il est possible de relier la Mer du Nord à la Méditerranée avec un seul plein !
 

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