Depuis le 24 janvier, les Japonais peuvent acheter la petite voiture Mitsubishi, baptisée i. Cette minicar se caractérise par une architecture peu courante. En effet, le moteur est en position arrière. Plus précisément entre les sièges et les roues arrière. La voilà donc sortie du carcan des prototypes pour celui de la route de tous les jours.
Y vivre
L’idée de cette position du moteur est d’offrir plus d’espace en avançant l’habitacle vers les roues avant. Malgré sa longueur de 3,4 m, la Mitsubishi i dispose d’un empattement de 2550 mm. Ce qui n’est pas rien. La qualité des matériaux a aussi été soignée, notamment en terme de nocivité des plastiques et tissus.
Turbo
Quand on est une Mitsubishi, on se doit d’être vigilante sur la motorisation. Le constructeur a donc choisi d’implanter un bloc 3 cylindres turbocompressé à calage variable de la distribution MIVEC avec blocs de cylindre en aluminium. Ce groupe développe une puissance de 64 ch. Selon le constructeur, ses niveaux d’émission sont particulièrement faibles et la consommation est maîtrisée.
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L’utilisation d’une chaîne silencieuse d'entraînement d'arbre à cames et un moteur plus rigide sont là pour limiter les vibrations. L’accélérateur n’est pas relié mécaniquement au moteur, mais électroniquement. Cela doit permettre au moteur de mieux réagir aux sollicitations et de répondre par des accélérations douces et linéaires.
Devant pas comme derrière
Le moteur MIVEC est couplé à une boîte automatique à quatre rapports. Et comme beaucoup de voitures sur le marché japonais, elle sera proposée en versions 2 ou 4 roues motrices. La monte pneumatique sur les roues de 15 pouces n’est pas la même entre les essieux avant et arrière. En effet, Mitusbishi préconise des 145/65R15 devant et des 175/55R15 derrière. Ce choix s’explique par le poids que doivent supporter les roues arrière, motrices de surcroît. Selon les concepteurs, ceci permet aussi d’améliorer le contrôle de la minivoiture.
Résistante
Cette carrosserie et la position du moteur à l’arrière autorisent au capot de jouer le rôle de tampon en cas de collision. La sécurité a d’ailleurs été l’un des leitmotivs du cahier des charges de cette automobile. Après le Japon, l’on sait déjà que la i sera proposée en Grande-Bretagne. Quid pour le reste de l’Europe.
© Olivier Duquesne Source : Mitsubishi