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Vedette du Tokyo Motor Show 2007, la nouvelle Nissan GT-R arrivait cinq ans après que la Skyline GT-R R34 ait tiré sa révérence. Autant dire que la pression était forte car celle-ci était une véritable icône dans le monde du tuning japonais, notamment grâce à des films comme Fast & Furious. Cette nouvelle génération marquait pourtant une rupture : elle n’était plus basée sur la Skyline et s’appelait donc « GT-R », tout simplement. En outre, pour la première fois, elle adoptait un V6 ! A la pointe de la technologie, la Nissan GT-R R35 n’avait qu’un seul objectif : bousculer les supercars… pour la moitié du prix ! Voici nos 5 variantes préférées de ce coupé sportif mythique, dont la production a pris fin en ce début de semaine.
Nissan GT-R Concept (2001)
On triche un peu pour commencer : en 2001, il n’était évidemment pas encore question de la Nissan GT-R R35. Mais ce fut le point de départ du développement du nouveau modèle, lancé à l’initiative de Carlos Ghosn pour redonner du souffle à une marque en pleine crise financière. Cela vous dit quelque chose ? La Nissan GT-R Concept devait surtout montrer à quoi ressemblerait une GT-R du 21e siècle. Pari réussi : de nombreux éléments de design ont été repris six ans plus tard sur le modèle de série ! Détail amusant : vous pouviez piloter cette Nissan GT-R Concept dans… Gran Turismo sur PlayStation. Une relation sur laquelle nous reviendrons…
Nissan GT-R Nismo (2013-2023)
La Nissan GT-R « de base » impressionnait déjà par ses performances, mais Nissan proposait une version encore nettement plus velue ! La GT-R Nismo reprenait les turbos de la GT3 de course, ce qui portait la puissance à 600 ch, tandis que ses spoilers plus imposants et son diffuseur apportaient 100 kg d’appui supplémentaire. La GT-R Nismo a, tout comme la version standard, régulièrement évolué. En 2019, elle recevait de nouveaux turbos, une boîte plus rapide et une suspension revue. En 2023, une mise à jour plus conséquente ajoutait un différentiel autobloquant à l’avant ainsi qu’un aileron encore plus grand. La déclinaison ultime restait toutefois la Nissan GT-R Nismo N-Attack Package, plus affûtée et surtout allégée, capable de tourner sur le Nürburgring en seulement 7 minutes et 8 secondes.
Nissan GT-R LM Nismo (2015)
Ici encore, il ne s’agit pas vraiment d’une GT-R. Nissan a en effet emprunté le nom pour baptiser son étonnante voiture d’endurance engagée aux 24 Heures du Mans 2015. Et « étonnante », cette voiture de course l’était vraiment : ce prototype LMP1 disposait d’un V6 3.0 biturbo qui entraînait… les roues avant ! L’idée était de penser « hors cadre » afin de battre l’invincible Audi. La traction avant devait libérer de l’espace sous la voiture pour générer davantage d’appui aérodynamique et réduire la traînée.
Un concept intéressant… mais un énorme fiasco ! La GT-R LM Nismo était plus de 20 secondes plus lente que la Porsche 919 Hybrid lors des qualifications des 24 Heures du Mans ! Deux des trois voitures ont abandonné et la troisième a si peu roulé qu’elle n’a même pas été classée ! Sans surprise, Nissan a immédiatement tiré un trait sur le projet.
Nissan GT-R/C (2017)
Un des pilotes de la Nissan GT-R LM Nismo citée ci-dessus n’était autre que Jann Mardenborough, le « simracer » devenu pilote officiel Nissan grâce à la GT Academy. C’est là que l’on retrouve le lien entre Nissan et la saga Gran Turismo. Pour célébrer la sortie de Gran Turismo Sport en 2017, une version très spéciale de la GT-R fut lancée : la Nissan GT-R/C. Particularité ? Elle pouvait être pilotée à l’aide d’une manette PlayStation ! Jann Mardenborough a démontré le système sur le circuit de Silverstone, non pas depuis le cockpit de la voiture, mais… depuis celui d’un hélicoptère !
Nissan GT-R50 (2018)
D’autres déclinaisons de la GT-R ont vu le jour après celle-ci, mais pour nous, la Nissan GT-R50 est l’ultime version de la R35. Avec cette carrosserie sculpturale signée Italdesign, la GT-R troque son survêtement de supercar au profit d’une robe d’œuvre d’art roulante. Mais il ne s’agissait pas que d’esthétique : le moteur a lui aussi été optimisé. Résultat : 720 ch et 780 Nm ! Elle était donc plus performante encore que la Nismo ! Motivé par le gros succès, Nissan décida de produire 50 exemplaires, à un prix unitaire d’un million d’euros.
