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{"fr":"Voiture berline Volvo moderne dans un garage, vue aérienne élégante et minimaliste.","nl":"Moderne Volvo sedan in een garage, elegante en minimalistische bovenaanzicht."}
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Combien de temps un software peut-il évoluer dans une voiture ? Volvo nous répond.

Avec le lancement récent de la Volvo ES90 à Stockholm, la marque suédoise poursuit son virage vers un avenir 100 % électrique et 100 % connecté. Mais au-delà du design et des performances, une question cruciale, souvent négligée, s’impose : combien de temps un logiciel embarqué aujourd’hui pourra-t-il évoluer dans une voiture dont le hardware, lui, ne changera pas ?

Écrit par Pierre-Benoit Sepulchre

24 Mars 2025

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« Nous innovons dans tous les domaines pour devenir un leader de la voiture électrique connectée », nous a expliqué Anders Bell, en charge du R&D chez Volvo. « Grâce à la puissance du hardware embarqué conçu en collaboration avec Nvidia et à notre technologie Superset, nous fabriquons des voitures plus sûres, de la manière la plus efficace qui soit ».

 

Cette technologie Superset, introduite avec le nouveau Volvo EX90, se retrouve donc également sous la carrosserie de l’ES90, et le sera sur tous les futurs modèles électriques de la marque. Son intérêt ? Offrir une évolution logicielle continue, partagée entre les différents modèles. Un client ES90 pourra ainsi bénéficier d’améliorations développées initialement pour le EX90, et inversement.

 

Une voiture qui s’améliore au fil du temps

L’idée n’est plus de figer les fonctionnalités au moment de l’achat, mais de proposer un véhicule qui se bonifie avec le temps. Les mises à jour over-the-air (rendues possibles par une connectivité permanente via cloud) permettent à Volvo d’ajouter de nouvelles fonctions, d’optimiser les performances, d'améliorer la sécurité ou encore d’adapter l’interface aux retours des utilisateurs.

 

Cela constitue une rupture majeure pour un constructeur automobile traditionnel. Anders Bell le reconnaît : « Nous concevons désormais notre propre base logicielle, ce qui change profondément notre manière de développer une voiture. Cela nous donne la main pour faire évoluer les logiciels comme on l’entend, tout au long de la vie du véhicule ».

Écran tactile central dans l'habitacle d'une voiture électrique, affichant la navigation GPS.
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Un défi technologique sur le long terme

Mais ce nouveau paradigme soulève une question de fond : si le logiciel évolue, le hardware embarqué, lui, ne change pas. Jusqu’où pourra-t-on faire évoluer un logiciel avec un matériel figé dans le temps ? Interrogé sur le sujet, Anders Bell se veut transparent : « C’est une excellente question, mais elle est complexe. Une voiture, c’est infiniment plus sophistiqué qu’un smartphone ou un ordinateur, et elle est faite pour durer bien plus longtemps ».

 

Et c’est là que réside le grand défi de l’ère numérique pour l’automobile : comment garantir que des logiciels de demain tourneront toujours sur les bases matérielles d’aujourd’hui ? Volvo promet de faire tout son possible pour maintenir la compatibilité aussi longtemps que possible. « Je ne peux pas dire combien d’années les mises à jour pourront être garanties, mais notre objectif est qu’elles soient disponibles le plus longtemps possible », insiste Bell.

Voiture électrique Volvo S60 grise dans un garage, vue de dessus élégante.
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Un nouveau rapport à la voiture

Dans ce contexte, l’ES90 incarne la vision de Volvo : un véhicule premium, sécurisé, efficient (notamment grâce à sa nouvelle architecture 800V), mais surtout vivant, capable d’évoluer comme un service numérique. Le hardware est figé, mais la promesse est claire : tant que possible, Volvo fera vivre le software !

Pierre-Benoit
							Sepulchre

Pierre-Benoit Sepulchre

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