Mira Hoeven

20 AVR 2021

À partir de 2026, seules les voitures de société électriques seront déductibles fiscalement

Des voitures électriques et des bornes de recharge semi-publiques devraient contribuer à rendre le parc automobile plus écologique, selon une nouvelle proposition du gouvernement.

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Le ministre fédéral des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) souhaite que les nouvelles voitures de société électriques deviennent la norme à partir de 2026. Pour atteindre cet objectif, il souhaite encourager les entreprises avec des mesures d’incitation fiscale. Ainsi, seules les voitures qui n’émettent pas de gaz à effets de serre seraient entièrement déductibles fiscalement après 2026. 

Dans l’accord de coalition du gouvernement fédéral, il est indiqué que toutes les voitures de société ne devront plus émettre de gaz à effets de serre à partir de 2026. Selon Van Peteghem, cette mesure devrait permettre à terme de rendre la totalité du parc automobile plus écologique. En conséquence, les voitures à essence ou diesel ne bénéficieront plus d’un avantage fiscal. Une exception est toutefois formulée dans le projet de réforme : pour les véhicules légers qui ne seraient pas neutres en émissions, l’avantage fiscal serait diminué de moitié.

Les mesures toucheront donc les employés. Une voiture à moteur thermique ne permettrait pas d’obtenir une indemnisation des déplacements domicile – lieu de travail. Le forfait général pour les frais de déplacement ne sera donc plus déduit automatiquement dans le calcul des impôts.

Plus de bornes de recharge

Le gouvernement souhaite également miser sur une nouvelle infrastructure en matière de bornes de recharge et proposer une réduction d’impôt aux entreprises (et aux particuliers) qui en installeront. Les bornes de recharge des entreprises devront en revanche être semi-publiques, afin de permettre aux personnes extérieures à l’entreprise de recharger leur véhicule moyennant paiement.

Enfin, le ministre veut encourager le recours au budget mobilité pour des déplacements professionnels plus écologiques. « Nous remarquons que les entraves sont encore trop nombreuses actuellement, et nous voulons nous en débarrasser pour que le système soit plus flexible et plus plébiscité. »

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